C’est sur l’île coréenne de Jeju, dans un écrin de l’architecte tadao ando, que s’est ouvert récemment ce musée. Entièrement dédiée au verre art nouveau français, sa collection unique en son genre a été expertisée par le Français Didier Largeault.
C’est au début des années 1980 que la Yumin Collection est née de la passion d’un entrepreneur coréen, Hong Jin-Ki (1917-1986) cofondateur et ancien président du quotidien coréen JoongAng Ilbo , pour l’art nouveau français. Après son décès, les responsables du groupe qu’il avait créé ont décidé de donner une nouvelle vie à sa collection. Jamais une passion coréenne pour les techniques du verre ne s’était en effet manifestée avec autant d’éclat. Cet ensemble ne laisse d’autant pas d’étonner qu’il aurait pu tout simplement disparaître avec son propriétaire. Trente-cinq ans durant, les objets sont demeurés dans leurs caisses d’expédition d’origine, jusqu’au jour où la décision fut prise de s’y intéresser pour en déterminer la valeur artistique. C’est dans ce contexte d’une collection longtemps restée à l’écart de tout regard que le Français Didier Largeault a été approché. Marchand depuis de nombreuses années, très tôt versé dans les arts décoratifs du XX e siècle, celui-ci dit avoir été d’abord «intrigué» par l’aventure de ces objets, tout en étant intéressé par leur…
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