Cette 32e édition de la Biennale, sous la houlette de Henri Jobbé-Duval, s’ouvre à la création contemporaine en valorisant les savoir-faire d’exception et réaffirme sa dimension internationale, pour redevenir l’événement de référence français.
« La Biennale est en ordre de marche !» lance fermement Mathias Ary Jan . Si, aujourd’hui, le vice-président du Syndicat national des antiquaires (SNA) peut affirmer cela comme une réalité, la Biennale a été en suspens pendant quelques longues semaines, lorsque Alexis Cassin, à qui avait été confiée l’organisation du salon en mars, a jeté l’éponge cet été. Cette incertitude se traduit d’ailleurs dans le titre de l’exposition que Nicolas Bourriaud a organisée à la rentrée dans son espace, quai Voltaire : «Notre Biennale 2021». Le contexte était délicat mais le SNA a mis les moyens pour maintenir l’édition et redonner sa superbe à un événement phare qui fédère la profession depuis 1962 (avec le soutien, à l’époque, d’André Malraux). Pour cela, il a confié la direction artistique à Henri Jobbé-Duval, une personnalité incontournable du marché de l’art dont le nom est indéfectiblement associé à la création de la FIAC, au Salon nautique, à Art Paris ou à Révélations, la première Biennale des métiers d’art. Il a œuvré pour le repositionnement et le renouveau de la Biennale qui, de première foire de la rentrée au Grand Palais, glisse sur le calendrier pour s’inscrire comme le nouveau rendez-vous du mois de novembre au Grand Palais Éphémère. La durée est allongée, puisqu’elle passe de quatre ou cinq à dix jours (pour inclure deux week-ends), tout en gardant la fréquence annuelle. Henri Jobbé-Duval s’en amuse : «Ce sera la seule Biennale au monde à être annuelle ! Mais beaucoup d’événements portent en leur nom une réalité…
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