Le luxe se niche dans le détail

Publié le 09 décembre 2020, par Caroline Legrand

Vente le 13 décembre 2020 - 11:00 (CET) - 19, rue André-Tempez - 80600 Doullens

Fabergé fut l’emblème du goût et du luxe dans toute l’Europe du XIX^e siècle, et aucun objet du quotidien n’a échappé à son emprise ! À ses côtés dans ce programme nordiste, du mobilier et de la peinture anciens.

Maison Karl Fabergé, vers 1896-1903. Pendulette de bureau de forme ronde à ceinture... Le luxe se niche dans le détail

Maison Karl Fabergé, vers 1896-1903. Pendulette de bureau de forme ronde à ceinture en or et filet en émail blanc, corps en émail vert translucide sur fond à motif ourlé avec cercles de perles fines, au dos une plaque en ivoire, support à charnière en argent, marque initiale du maître orfèvre Mikhail Evlampievitch Perkhine (1860-1903), diam. 8,5 cm.
Estimation : 80 000/100 000 €

Des cadres photo aux coupe-papiers, sans oublier les étuis à cigarettes et bien sûr les pendules… tous ces objets ont subi leur transformation par la maison Fabergé durant la seconde moitié du XIX e siècle. Cette entreprise a su mener de main de maître son navire au milieu des flots du renouveau des arts décoratifs. Installée en Russie depuis 1800, la famille protestante d’origine picarde ouvre avec succès sa boutique de joaillerie à Saint-Pétersbourg, en 1842. Vingt-huit ans plus tard, Pierre Karl Fabergé (1846-1920) succède à son père et décide de diversifier la production de la maison en se lançant dans la mode des petits objets de luxe, parmi lesquels les très célèbres œufs de Pâques dont le premier est offert en 1885…

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