Le fonds de dotation Lee Ufan vient d’ouvrir à Arles, dans un hôtel particulier où ses œuvres épurées trouvent toute leur plénitude. Retour sur cette somptueuse collection incarnant l’essence de sa philosophie.
Est-il encore nécessaire de présenter l’artiste coréen Lee Ufan ? Très apprécié des collectionneurs et des institutions à travers le monde, le leader théoricien du mouvement Mono-ha – littéralement l’«école des choses» – est régulièrement célébré lors d’expositions d’envergure, comme celles du Guggenheim Museum de New York en 2011, du château de Versailles en 2014 ou encore du Centre Pompidou-Metz en 2019. En France, dont il a foulé le sol pour la première fois en 1971 à l’occasion de la Biennale de Paris, il possède depuis une trentaine d’années un petit atelier à Montmartre. Après la création du Lee Ufan Museum de Naoshima (2010) et du Lee Ufan Space du Busan Museum of Art (2015), le plasticien, désormais âgé de 86 ans et soutenu – entre autres – par la galerie kamel mennour, s’ancre plus profondément sur le sol européen avec l’établissement d’un nouvel espace, à Arles. Le fonds de dotation Lee Ufan Arles – lequel ne bénéficie d'aucune aide publique ni de mécénat privé – est né d’une histoire de rencontres, d’harmonie et de hasards avec cette cité provençale chargée d’histoire et de mémoire.…
com.dsi.gazette.Article : 36810
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