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Les espiègleries de Philippe Favier

Publié le , par Stéphanie Pioda

L’art est un champ de recherche et d’expérimentations qu’il classifie par thème, tel un encyclopédiste. Au centre d’art Campredon, l’artiste détourne des objets chinés pour les intégrer dans sa propre création.

Philippe Favier Les espiègleries de Philippe Favier
Philippe Favier
L’exposition du centre d’art Campredon met en lumière un volet de votre travail autour de l’objet chiné et détourné. Pouvez-vous évoquer cet intérêt ? J’ai commencé dans le monde du vide-grenier, dans les années 1970, en vendant les boutons et les bobines de mon père, mercier en gros. Aujourd’hui, je «chine» pour mon travail, mais je déteste ce mot et ne l’utiliserai que pour l’exposition ! J’ai maintenant un stock très important et poursuis cette collecte inlassablement. Avez-vous des lieux de prédilection ? Il y avait le «Woodstock» de la puce à Leyment, près de Lyon. On y trouvait tout ce qu’on voulait et, surtout, tout ce qu’on ignorait ! Maintenant, des milliers de gens se bousculent à partir de six heures du matin. Il est difficile d’être à la fois chineur et misanthrope, aussi je n’y vais plus et choisis des lieux plus circulables et, en définitive, plus humains. Je fais rituellement les puces d’Antibes, face au parc de Marineland, et celles de La Voulte-sur-Rhône, en Ardèche : on y déniche encore des objets bruts, à dépoussiérer. Sinon, je fréquente des petites…
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