Les galeries qui ont entamé leur déconfinement s’interrogent sur leur avenir et les conséquences de la crise sanitaire.
Ils attendaient le redémarrage avec impatience et à partir du 11 mai ont rouvert en ordre dispersé, bien sûr dans le respect des règles sanitaires – et en oubliant jusqu’à nouvel ordre les vernissages. Les galeristes sont évidemment inquiets. «Les œuvres d’art sont les premières choses qu’on arrête d’acheter en cas de crise, et aussi les dernières qu’on se remet à acquérir», soupire Marion Papillon, présidente du Comité professionnel des galeries d’art (CPGA). Les marchands n’en sont pas moins décidés à se mobiliser. Début juillet, une cinquantaine d’entre eux participeront durant quatre jours à la 7 e édition de Paris Gallery Weekend, initialement prévue en mai. Et puis, les dimanches 24 mai et 14 juin, des galeristes du Marais – le quartier «arty» de la capitale – garderont leurs portes ouvertes, occasion de lancer une application permettant aux collectionneurs de prendre directement rendez-vous sur leur smartphone. Certains envisagent d’ailleurs de raccourcir leurs congés d’été, voire d’y renoncer. Car il y a urgence. Alerte maximale Le CPGA a tiré le signal d’alarme. Selon une enquête menée auprès de ses 279 adhérents, un tiers des galeries pourrait disparaître. En effet, elles ne sont pas toutes…
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