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Les soieries impériales du Mobilier national à Versailles

Publié le , par Sophie Humann

Au Grand Trianon, les collections de damas, de brocarts et autres tissus précieux, commandés par Napoléon et conservés au Mobilier national, offrent un aperçu de l’art éclatant des soyeux lyonnais à leur apogée.

Bissardon, Cousin & Bony. Tenture du cabinet de repos du petit appartement de l’Impératrice,... Les soieries impériales du Mobilier national à Versailles
Bissardon, Cousin & Bony. Tenture du cabinet de repos du petit appartement de l’Impératrice, 1811-1812, satin brodé.
Dès 1802, lors du passage de Bonaparte à Lyon, Camille Pernon, l’un des meilleurs soyeux de la ville, avait décrit au Premier consul la situation désastreuse dans laquelle se trouvaient les ateliers, privés depuis les débuts de la Révolution. En 1811, l’Empereur, qui rêvait encore d’aménager de nouveaux décors à Versailles, passa donc aux manufactures lyonnaises la plus grande commande de tissus jamais imaginée pour le palais. Ceux-ci rivalisèrent d’inventivité et de virtuosité pour l’honorer. Sur les quatre-vingts kilomètres d’étoffes les plus éclatantes livrées…
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