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Monique Frydman, chronique picturale d’un temps suspendu

Publié le , par Harry Kampianne

Connue pour ses nombreuses toiles abstraites, cette artiste engagée a réalisé durant le confinement une série de monotypes sur papier japon. Un autre aspect de son art, pratiqué dans le secret de l’atelier.

© Raphaël Frydman Monique Frydman, chronique picturale  d’un temps suspendu
© Raphaël Frydman
C’est dans le calme et le doux cocon de son atelier, niché au cœur d’un écrin de verdure à une quinzaine de kilomètres de Rambouillet, que l’artiste évoque l’année écoulée. « J’ai avant tout profité du premier confinement de la crise sanitaire pour faire une série de monotypes sur papier japon. Parallèlement, c’était l’occasion rêvée de faire un peu de rangement dans mon atelier. En m’attelant à cette tâche avec l’aide de Chloé, mon assistante, j’ai ressorti de mes vieux cartons ces dessins très intimes des années  1976-1983, que j’avais presque oubliés et jamais montrés. Cette découverte a provoqué une très vive émotion chez mon assistante qui a insisté pour que je les expose. Beaucoup de jeunes femmes de sa génération venues me rendre visite à l’atelier ont eu le même sentiment et la même insistance. Je n’aurais jamais pensé que cela pouvait être le fruit d’une exposition. » Deux cents dessins au total issus de cette période de remise en question ont été exhumés de ses archives. Trois d’entre eux, aux couleurs vives, trônent sur une grande table. Témoignages de cette tension graphique et charnelle…
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