Lorsque la science se met au service de la marine, cela donne des objets phares et convoités, placés sous le signe de la rose des vents.
Le 4 juillet dernier, l’arrivée de l’ Hermione dans la baie de New York, illuminée par un feu d’artifice, a marqué les célébrations du jour de l’indépendance des États-Unis. Consécration d’un vaste chantier patrimonial de près de vingt ans, qui aura mobilisé plus de cinq mille personnes, la reconstruction de l’altière frégate du marquis de La Fayette et son lancement, le 18 avril dernier, invitent à un regard sur la marine d’hier. Marine et sciences sont indissociables, et les passionnés l’ont bien compris ! Sans les progrès fulgurants accomplis à la fin du Moyen Âge, jamais les grandes découvertes n’auraient été possibles. Les marins de tout temps, ceux auxquels l’histoire tresse des couronnes de gloire – les Magellan, Vasco de Gama, Jacques Cartier et Christophe Colomb –, doivent une fière chandelle à tous ces scientifiques dont les noms ne sont pas passés à la postérité et qui, dans le calme de leurs ateliers et laboratoires, ont étudié, tracé, se sont trompés, recommençant sans cesse jusqu’à trouver la voie. Les cartes sont les pièces essentielles à tout grand voyage, et mettre la Terre à plat a été l’une des grandes préoccupations de l’homme… Depuis l’Antiquité et jusqu’à…
com.dsi.gazette.Article : 27021
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