Au salon Paris Print Fair, ancienne, moderne ou actuelle, en réinvention permanente depuis des siècles, l’estampe est un jalon essentiel de la création artistique.
Et de trois ! Paris Print Fair, le salon de l’estampe nouvelle formule, revient pour cette troisième édition dans son lieu d’élection, le réfectoire du couvent des Cordeliers, en plein cœur du 6 e arrondissement de Paris. Avec vingt exposants, une liste d’attente et deux nouveaux participants, le rendez-vous est en passe de gagner son pari : fidéliser ses acteurs et créer une envie. Agnews Bruxelles, spécialisée dans la vente d’œuvres sur papier, filiale bruxelloise de la prestigieuse galerie londonienne Agnews, fait pour la première fois le déplacement. De même que le milanais Matteo Crespi Il Bulino Antiche Stampe. Une bonne moitié des exposants viendront avec des estampes anciennes. Certaines d’entre elles, du fait de leur rareté, sont déterminantes pour l’économie du salon, comme le souligne le galeriste Christian Collin, président de la Chambre syndicale de l’estampe, du dessin et du tableau, organisatrice de l’événement.
Europe du Nord et du Sud
L’école du Nord, toujours très à la mode, est excellemment assortie. De Hans Burgkmair l’Ancien, chez C. G. Boerner (Düsseldorf), la singulière gravure sur bois Couple d’amants surpris par la Mort , datée 1510, est présentée comme inédite sur le marché. Influencé par l’Italie, le maniériste néerlandais Hendrick Goltzius (1558-1617) signe à la galerie Helmut H. Rumbler, de Francfort, une…
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