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Pierre-Jean Sugier, héraut transfrontalier

Publié le , par Stéphanie Pioda

Située à Saint-Louis, à vingt minutes de Bâle, la fondation Fernet-Branca est désormais un acteur culturel qui compte dans la région. Son directeur a su à la fois l’ancrer dans le territoire et l’ouvrir à l’international.

Pierre-Jean Sugier devant une œuvre de Marine Joatton (née en 1972) lors de l’exposition... Pierre-Jean Sugier, héraut transfrontalier
Pierre-Jean Sugier devant une œuvre de Marine Joatton (née en 1972) lors de l’exposition «Cinq femmes : l’engagement poétique»,qui vient de s’achever.
© Fondation Fernet-Branca
La fondation Fernet-Branca n’a de lien avec la liqueur centenaire que par le bâtiment qui appartient toujours à l’entreprise milanaise. Lorsque, le 22  juillet 2000, la production y est stoppée, l’idée d’un centre d’art contemporain germe doucement dans la tête de Jean Ueberschlag, alors député-maire de Saint-Louis (Haut-Rhin), qui a déjà fait inscrire la façade surmontée d’un aigle en cuivre à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1996. Il confie à Jean-Michel Wilmotte l’aménagement de cet édifice de 1  500  mètres carrés, qui ouvre ses portes au public en 2004. Si le musée devient fondation en 2011, l’ambition reste la même  : inscrire Saint-Louis dans un réseau culturel international. Après avoir travaillé dans des galeries parisiennes (Karsten Greve en particulier), dirigé le centre d’art contemporain de Rueil-Malmaison, puis la communication et les partenaires culturels de l’hôtel Scribe, à Paris, Pierre-Jean Sugier en a pris la direction en 2013.   Vue de l’exposition «L’impermanence» (mai-septembre 2018), avec une œuvre de Marie Denis (née en 1976). © Fondation Fernet-Branca Dans une ville composée d’un peu plus de 20 000 habitants,…
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