Pour les 10 ans de son travail d’étude, l’assureur jette un coup d’oeil dans le rétroviseur. Si en 2022, les ventes d’art en ligne ont progressé plus mollement, se révèle à quel point l’environnement digital a bouleversé le marché de l’art au cours de la dernière décennie.
La frénésie des ventes en ligne a fait long feu. Si en 2022, les ventes en ligne progressent à 10,8 Md$, soit une hausse modeste de 6 % par rapport aux 10,2 Md$ enregistrés en 2021, elles accusent le pas. Entre vicissitudes économiques vécues par les acheteurs et résultats incertains du côté des professionnels des enchères, l’envolée des dernières années se stabilise. Pas de révolution en vue Néanmoins, en dix ans, beaucoup de choses ont changé : de l’Internet simple vitrine, les maisons de ventes aux enchères et les galeries ont développé des solutions en ligne lucratives et attractives. Par ailleurs, le marché des œuvres d’art numériques a connu un véritable essor, y compris les NFT, avec des ventes cinq fois plus importantes qu’en 2012, faisant de ces nouveaux médiums une catégorie à part dans un marché de l’art conventionnel. C’est ce qu’il ressort du rapport Hiscox-ArtTactic publié en avril, le dernier issu d’une lignée démarrée en 2013 et qui a témoigné des transformations radicales du marché de l’art au cours de la dernière décennie. De marginales, les transactions numériques sont ainsi…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.