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Rodin, son musée, ses bronzes

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Comme toutes les institutions culturelles, le musée Rodin a subi les répercussions de l’épidémie du Covid-19. Fragilisé, il dispose néanmoins d’un atout spécifique qui peut lui permettre d’amortir le choc : son statut d’ayant droit.

Le Penseur, dans le jardin du musée Rodin. Agence photographique du musée Rodin/Jérôme... Rodin, son musée, ses bronzes
Le Penseur, dans le jardin du musée Rodin. Agence photographique du musée Rodin/Jérôme Manoukian
Il n’y a pas si longtemps, les voyants étaient au vert. Figurant parmi les établissements les plus emblématiques de France, l’institution de la rue de Varenne, particulièrement cotée auprès des touristes étrangers qui composaient 75  % de ses visiteurs, bénéficiait d’une confortable fréquentation annuelle d’environ 600  000  personnes. Mais la situation du musée a souffert de la récente succession des mouvements sociaux. En 2015, lorsque l’hôtel Biron, qui abrite ses collections permanentes, a célébré sa réouverture après trois années de travaux, l’avenir s’annonçait pourtant radieux. Sauf que l’inauguration de l’événement s’est déroulée le 12  novembre, veille d’une terrible série d’attentats dont l’horreur est restée inscrite dans les mémoires. Puis en 2017, dans la foulée du centenaire de la naissance de Rodin, qu’accompagnait une ambitieuse rétrospective au Grand Palais, ont démarré des grèves à répétition, suivies par les manifestations des Gilets jaunes. Jusqu’à ce qu’éclate début  2020, l’épidémie de coronavirus, entraînant une première fermeture de plus de trois mois.   La réserve des moules , dans un endroit tenu secret. Agence photographique du musée Rodin/Jérôme…
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