Leur discrète apparition dans la seconde moitié du XIXesiècle n’enflamma les esprits qu’un siècle plus tard. Les collectionneurs se disputent âprement ces microcosmes fascinants: acquérir ces chefs-d’œuvre de verrerie peut vite devenir addictif !
Saint-Louis, milieu du XIXesiècle, boule de rampe en cristal à fond de torsades blanches filigranées, ornée de bonbons polychromes réalisés dans un style approchant des roses de Clichy, monture en laiton, h. 15 cm, diam. 10,2 cm, 29 janvier 2020, Drouot-Richelieu, Boisgirard et Antonini OVV, adjugé 5 104 €.
Saint-Louis, milieu du XIXesiècle, boule de rampe en cristal à fond de torsades blanches filigranées, ornée de bonbons polychromes réalisés dans un style approchant des roses de Clichy, monture en laiton, h. 15 cm, diam. 10,2 cm, 29 janvier 2020, Drouot-Richelieu, Boisgirard et Antonini OVV, adjugé 5 104 €.
La sulfure, aujourd’hui synonyme de presse-papiers en cristal, trouve son origine dans des verres antiques dont la technique s’est perdue au début du Moyen Âge. Cantonnée aux objets pratiques, la verrerie patienta longtemps avant que la Renaissance, et surtout la fin du XVIII e siècle italien, ne la déclinent dans les arts décoratifs et qu’apparaissent les premiers presse-papiers. À la fin du XVII e siècle, le développement des services postaux favorisa les échanges épistolaires qui se multiplièrent toujours davantage, trois siècles durant. Depuis la lecture des parchemins jusqu’à celle des lettres, des poids de toutes sortes existaient pour maintenir en place les documents ; lorsqu’en 1845, le verrier muranais Pietro Bigaglia (1786-1876) présenta à l’Exposition industrielle de Vienne ses premiers presse-papiers colorés, le succès fut au rendez-vous. Onéreuses créations verrières Un succès tel…
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