Lundi 21 et mardi 22 janvier, les professionnels du monde de l’art se donnaient rendez-vous à Barcelone pour la 10e édition du salon. L’occasion de faire le point sur les transformations qui se sont opérées sur une décennie et de s’interroger sur l’avenir du secteur.
C’est Kamel Mennour qui ouvrait le bal cette année à Talking Galleries. Il donnait le ton d’une réunion en revenant sur ses vingt dernières années en tant que galeriste, lui qui avait inauguré sa première enseigne en 2003. Cette édition, en effet, signait une décennie –hors périodes de Covid-19 – d’échanges, de discussions et de partage autour des enjeux du monde de l’art et de son marché, traversé par des bouleversements majeurs internes et externes : spéculation, crise économique, pandémie, guerre en Ukraine… Tous les intervenants se sont accordés sur un point : l’année 2023 a été particulièrement compliquée et augure pour 2024 d’évolutions aux trajectoires encore incertaines.
«Le marché de l’art se trouve pratiquement au même point qu’il y a dix ans», observait Anders Petterson, fondateur et P-DG d’ArtTactic, le lundi matin.
«Le marché de l’art se trouve pratiquement au même point qu’il y a dix ans», observait Anders Petterson, fondateur et P-DG d’ArtTactic, le lundi matin. Ses données recueillies et présentées à l’auditoire en témoignaient. Celles-ci révélaient aussi une augmentation de la richesse pour le marché…
com.dsi.gazette.Article : 48739
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