Pas de « Blue Box » pour les enchérisseurs, mais des créations racontant l’univers d’une maison mythique dont la séduction ne faiblit pas… parce que Tiffany sera toujours Tiffany !
Le légendaire flagship de la 5 e Avenue s’est récemment offert un lifting, consécutif à son rachat par le groupe LVMH : bijoux et luminaires y étincellent à nouveau comme au premier jour. Lors de ce qui est devenu la plus grosse acquisition de l’histoire du groupe de luxe – un montant de l’ordre de 15 Md$ a été avancé –, Bernard Arnault avait sobrement commenté : « C’est une icône de l’Amérique qui devient un peu française. » De fait, la route a été pavée de diamants depuis l’ouverture, en 1837 par Charles Lewis Tiffany (1812-1902), de la boutique d’articles de fantaisie. L’homme est un rêveur, mais, futé, il ne sera pas pour rien dans l’invention du glamour. Dès 1848, il lâche la papeterie, les mouchoirs et autres boîtes à gants, pour se spécialiser dans la bijouterie et l’orfèvrerie. C’est le début d’une véritable success-story à l’américaine, qui se poursuit aujourd’hui aux enchères en euros sonnants et scintillants.
Dites-le avec des diamants !
Charles Lewis Tiffany est un véritable passionné des pierres précieuses, en outre doté d’idées avant-gardistes. Faire de la bague en diamants un symbole d’amour, c’est lui ! En 1886, il crée le « Tiffany Setting », six griffes qui donnent l’impression que la pierre flotte sur sa monture. La même année, il dessine la célèbre « Blue Box » pour abriter ses joyaux : elle aussi est devenue un symbole de désir et de luxe. Aujourd’hui encore, la quête de la gemme est aussi exigeante, la marque affirmant que seuls 0,04 % des diamants extraits dans le monde répondent à ses critères de sélection… Dès 1850, Charles Lewis ouvre un magasin à Paris,…
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