Une table ronde dédiée au trafic d’œuvres d’art prône le renforcement de la coopération de tous les secteurs concernés. Un enjeu international qui passe par la traçabilité ainsi que par l’éducation.
Six milliards d’euros par an… Tel est le montant que représente le trafic d’œuvres d’art et de biens culturels dans le monde, objet d’une table ronde du «Jeudi de la sécurité» organisée par SD Magazine et Milipol Paris, le 21 février. Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections du service des Musées de France, rappelle qu’après la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, adoptée par l’Unesco à La Haye en 1954, celle de 1970 a constitué le premier instrument juridique de lutte contre le trafic en temps de paix. Loin de suffire, elle nécessite des actions complémentaires, à tous les niveaux. En France, le ministère de la Culture, les douanes et la police collaborent, afin de trouver des solutions pour les églises, les musées, les demeures historiques et les fouilles archéologiques, difficiles à sécuriser. Des audits sont réalisés, y compris à l’étranger pour les œuvres faisant l’objet de prêt, et des formations sont assurées par l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), qui édite aussi un guide. La méthode fonctionne …
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