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Trafic d’antiquités, analyse d’un mensonge

Publié le , par Vincent Noce
Le trafic d’antiquités ne représente pas le troisième en importance après ceux de la drogue et des armes, et soutenir cette thèse affaiblit la mobilisation contre le pillage. Pour une fois, la mise en garde ne procède pas d’acteurs du marché de l’art, mais d’archéologues ayant conduit une recherche sur ce lieu commun, qui...
Photo Konstantin Dyadyun Trafic d’antiquités, analyse d’un mensonge
Photo Konstantin Dyadyun
Le trafic d’antiquités ne représente pas le troisième en importance après ceux de la drogue et des armes, et soutenir cette thèse affaiblit la mobilisation contre le pillage. Pour une fois, la mise en garde ne procède pas d’acteurs du marché de l’art, mais d’archéologues ayant conduit une recherche sur ce lieu commun, qui est repris un peu partout sans le moindre fondement. Leur étude, The illicit trade in antiquities is not the world's third-largest illicit trade: a critical evaluation of a factoid , qui nous fait l’honneur de mentionner l’avertissement que nous lancions il y a trois ans à ce sujet, a été validée et publiée…
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