ou comment les Beaux-Arts de Paris sont devenus durant l’entre-deux-guerres l’école du monde, avec l’académisme pour enseigne.
En avril dernier s’achevait à Shanghai l’exposition consacrée au peintre Xu Beihong (1895-1953), auteur des célèbres chevaux galopant, ivres de liberté, dont les prix caracolent en tête des enchères. L’artiste est peu ou prou considéré comme la plus grande figure de la peinture moderne chinoise. Cette manifestation itinérante, qui séduisait plus de 430 000 visiteurs en trois étapes, a mobilisé les prêts de grandes institutions françaises comme le Petit Palais, le musée d’Orsay et, surtout, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris… en parallèle avec, pour la partie chinoise, le musée commémoratif Xu Beihong de Pékin, qui présentait soixante-neuf de ses œuvres. Elle illustrait la carrière du peintre à la lumière de son séjour dans la capitale française, et de la leçon qu’il en tira. Travaillant au projet d’une étape parisienne de l’exposition, Philippe Cinquini, historien à l’origine du sujet, et Emmanuel Schwartz, conservateur du patrimoine, reviennent sur le parcours de l’artiste ; un parcours qui illustre à merveille le rôle joué durant l’entre-deux-guerres par l’École…
com.dsi.gazette.Article : 26958
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