Charles Schneider (1881-1953)

Après une longue traversée du désert, cette grande figure de l’abstraction lyrique connaît un certain regain d’intérêt. Une redécouverte soutenue notamment par le galeriste Emmanuel Perrotin.

Sorti des ateliers de la prestigieuse manufacture française, à l’époque de la Restauration, ce service de porcelaine brille par son élégance, contrastant avec le naturalisme d’un vase de Daum.

À Wattwiller, dans le Haut-Rhin, la fondation François Schneider invite Céleste Boursier-Mougenot à composer une ode musicale, aquatique et minérale. De l’ombre des réserves déguisées en troublante boîte de nuit des années 1980, à la lumière du toit ruisselant...

Placée sous le signe du XXe siècle, la vente «Prestige» convoquait pléthore d’artistes dont Bugatti et Guyot pour la sculpture, Modigliani, Van Rysselberghe et Schneider pour la peinture…

Un service en porcelaine de Sèvres offert par Charles X à son ministre de France en Saxe exprime un geste très diplomatique. À ses côtés, une paire de saintes Catherine revenait à Simon Vouet.

Comme un instantané photographique, ce tableau nous montre l'une des cérémonies officielles du couronnement du dernier des rois Bourbon. Une œuvre au pedigree rivalisant de prestige avec son sujet.

Dans le collection de M. D., tout juste dispersée à Laval, on trouvait beaucoup d’élégantes productions du temps de Charles X, mais aussi, et surtout, une toile remarquable d’un maître hollandais.

La verrerie du tournant du XXe siècle, dont Daum, était à l’honneur à Cannes, représentée par les productions des nombreuses maisons, principalement situées dans l’est de la France, mais aussi en région parisienne.

Feito et Schneider entraînaient par leur gestuelle picturale d’autres peintres aux concepts bien différents, tels Vasarely et Combas, vers une vente en gants blancs.

Une fois n’est pas coutume, en cette période trouble pour les attributions à l'artiste, une aquarelle de Géricault en parfait état et très documentée réapparaît après soixante ans d’absence !