Chu Teh-Chun (1920-2014)

Conservée dans la même famille depuis 1989, cette toile donne vie aux paysages chers au peintre franco-chinois : une immersion en mode couleur et émotion.

Le maître de l’abstraction lyrique occupait le haut de l’affiche, disputé avec un Pablo Picasso en céramiste passionné, alors que les lignes épurées de Jean Royère étaient accessibles grâce à un lot d’archives.

Le peintre abstrait franco-chinois s’envolait de nouveau, offrant cette fois la vision d’une gemme précieuse dans l’eau bleue.

Dans les années 1970, le peintre étudie l’utilisation de la lumière par ses modèles européens, au premier rang desquels figure Rembrandt. Ainsi enrichit-il encore davantage son dialogue entre tradition poétique chinoise et abstraction occidentale.

Le 23 septembre 1978, le ciel de Chu Teh-Chun rougeoyait. Le 27 octobre dernier, il flamboyait.

D’un somptueux coloris, mêlant le vermillon et l’or aux terres brunes et noires, la toile du maître chinois était très convoitée, accompagnée d’une seconde toile de sa main, tout aussi attirante.

L’art moderne et contemporain était le thème de cette longue vente de deux jours, où l’abstraction lyrique du premier dialoguait avec le surréalisme de l’autre… entres autres ténors du XXe siècle !

Deux versants pour cette journée de vente, l’un dominé par le peintre d’origine chinoise, et l’autre illuminé par les couleurs pimpantes du groupe milanais, icône des années 1980.

Une toile peinte un jour de printemps a affirmé avec fluidité la vitalité aux enchères de ce maître de l’abstraction lyrique.

Les artistes s’appelaient Chu Teh-chun, Cortès, Lacombe, ou encore Sottsass, pour des visions différentes mais complémentaires…