Ker-Xavier Roussel (1867-1944)

Si vous pensez avoir déjà vu cette composition, c’est normal, puisqu’il s’agit d’une esquisse de Ker Xavier Roussel (1867-1944) – parmi la vingtaine existante – pour La Danse, décorant la salle de spectacle du théâtre national de Chaillot. Palette lumineuse,...

Dans les années 1890, Ker-Xavier Roussel (1867-1944) se fait connaître par des petits formats fortement marqués par l’esthétique de ses camarades nabis Maurice Denis, Édouard Vuillard et Pierre Bonnard. Le peintre a du talent, mais semble avoir du mal...

Vedette d’une dispersion qui compte aussi des dessins et des écrits de Pablo Picasso, ce tableau de Paul Sérusier, conservé par la famille de Max Pellequer, est vierge de toutes transactions sur le marché.

Dans cet ursidé dressé, qui évoque son célèbre aîné signé Pompon, on reconnaît indubitablement la patte du sculpteur disparu en 2008.

Conservée depuis plusieurs décennies dans la même collection privée, cette huile d’Édouard Vuillard s’inscrit dans la pleine période nabie du peintre… celle la plus recherchée aussi.

Un ciel nuageux nimbe Venise lorsque Eugène Boudin (1824-1898) y débarque en 1895, mais heureusement, aucune acqua alta, ce phénomène de haute marée inondant la Sérénissime entre l’automne et le début du printemps. Malgré sa fatigue, le peintre a donc...

De délicates anémones rendent compte d’une période de transition dans l’œuvre du maître nabi, entre choix d’un sujet toujours décoratif et une envie de lumière.

François-Xavier Fabre a offert ce Christ rédempteur à sa compagne la comtesse d’Albany, en 1800. Il reparaît plus de deux cents ans plus tard, dans la succession de Laure Pellicer, autrice d’une thèse sur l’artiste.

L’artiste était sensible aux moindres nuances. Ne désirait-il pas «arriver devant les jeunes peintres de l’an 2000 avec des ailes de papillon» ? Son œuvre cherche à rendre le moment présent dans toute sa splendeur.

Provenant d’une folie des environs nantais, des tableaux modernes, des porcelaines et du mobilier ancien témoignent du besoin d’intimité et du désir de raffinement auxquels ce type de demeures répondait.