Léopold Survage (1879-1968)

Plusieurs fois exposée, cette toile a été peinte en 1956. Une œuvre colorée et onirique, emblématique de la fin de la carrière de l'artiste russe naturalisé français.

Après les villes entières que Survage réussissait à faire entrer dans les Rythmes colorés de ses débuts, place à ses espaces cosmiques sans frontière…

Le peintre à l’œuvre singulière, se situant à la lisière entre le cubisme et le surréalisme, se cabrait aux enchères avec un cheval de 1933.

Portée tel un trophée, une sardine devient l’élément central – et entier – attirant le regard sur ce tableau de Léopold Survage, un travail emblématique du début des années 1930.

C’est une nouvelle porte d’entrée dans l’œuvre de Léopold Survage qu’offrent les soixante-dix lots rassemblés par Eric Brosset, spécialiste d’un artiste dont l’immense contribution à l’art du XXe siècle est, parfois, encore trop peu considérée.

Survage, Balthus, Vlaminck sont les noms à retenir de cette vente provenant de successions et de divers amateurs.

Avec cette œuvre au titre récurrent dans la carrière de Léopold Survage, on perçoit le passage de l’artiste vers le cubisme, et son univers éminemment moderne et urbain.

La succession d’Éric Brosset, spécialiste de Léopold Survage, compte pas moins de soixante-dix œuvres de l'artiste.

Son style hybride a animé plus d’un débat entre historiens de l’art. Alors que dire de celui qu’il définit en 1916, année charnière ? Entre métaphore et symbolisme plastiques, tout n’est qu’affaire de poésie.

Peintures de maîtres modernes et objets d’art de toutes les époques émaillaient le programme de ces deux vacations successives, réservant de belles surprises.