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Lustre Orientaliste, France, Circa 1870
Bronze doré
Hauteur : 107 cm ; Diamètre : 87 cm
Rare lustre en bronze doré et patiné à dix-huit lumières, finement décoré de motifs orientalisants stylisés à décor polychrome rouge et bleu d’émail à froid. Surmonté d’un élégant plafonnier, il se compose d’un fût agrémenté d’entrelacs finissant par des rosettes et reliés par des chaines, alternant avec des sphères émaillées de différents diamètres, et éclairé par deux rangées de six et douze bras de lumières aux bassins ornés de pendeloques en cristal taillé. Il se termine par une sphère richement décorée finissant par une pointe feuillagée.
Le terme d’Orientalisme apparaît aux environs de 1830 alors que les XVIIème et XVIIIème siècles avaient déjà développé avec une grande fantaisie le thème de la « turquerie ». Ce goût tout empreint d’exotisme et de pittoresque se retrouve jusque dans la décoration des appartements privés de Marie-Antoinette ou du Comte d’Artois à la fin des années 1780. Mais c’est véritablement au XIXème siècle, avec l’expédition en Égypte menée par Bonaparte à partir de 1798, que le goût est donné pour l’Orient avec la beauté, l’érotisme, la lumière, mais aussi la fascination pour le mystère et la quête d’un « ailleurs ». Cependant la prise d’Alger par les Français en 1830 reste véritablement l’acte de naissance du mouvement artistique puisque le terme d’Orientalisme apparaît à ce moment-là.
Avec le développement des liaisons maritimes à vapeur et des réseaux ferrés, des peintres, des sculpteurs, des ébénistes, des céramistes se mêlent au flot des commerçants et des militaires qui rejoignent des pays encore méconnus. Montés sur les chameaux et coiffés du turban, les artistes Français se rendent dans les pays du Maghreb ou en Perse, tel d’Eugène Delacroix (1798-1863) qui dessine des centaines de croquis et d’aquarelles en 1832 à Alger et à Oran. Il y puisera son inspiration pendant de nombreuses années. D’autres artistes, tels Decamps, Fromentin ou Gérôme, Lamartine, Nerval, ou Gautier, tous poussés par le désir de découvrir une autre civilisation, voire même d’adopter le mode de vie de « là-bas », sont allés vers ces terres baignées de lumière et de sécheresse. De leur côté, les Anglais concentrent leur attention sur l’Égypte et la Palestine. En Autriche, en Suisse, en Allemagne, en Italie, d’autres artistes européens prennent le large à leur tour.
A la faveur de ces voyages, les Beaux-Arts en Europe connaissent une formidable explosion de thèmes nouveaux : le despotisme du tyran, la sensualité et l’opulence du harem, le pittoresque des scènes de rues colorées, les richesses des hommes et des paysages. En France, c’est sous le Second Empire, que les Orientalistes sont propulsés sur le devant de la scène.
L’Empereur Napoléon III, les aristocrates autant que les bourgeois fortunés en mal d’exotisme remplissent les carnets de commandes des artistes les plus réputés. Ce n’est alors pas le style majoritairement académique des Orientalistes qui compte mais surtout l’exotisme qu’ils donnent à voir à un public fasciné ; tel le sculpteur Charles Cordier (1827-1905) qui innove en employant la polychromie des marbres et de l’onyx d’Algérie, ou Émile Guillemin (1841-1907) dont les œuvres sont éditées par le fondeur Ferdinand Barbedienne (1810-1892). Ces artistes mènent du reste des missions scientifiques en Orient, avec le souci de contribuer à répertorier les cultures d’une civilisation multi-ethnique. Cette approche documentaire et naturaliste révèle une volonté politique et culturelle de garder trace de ces témoignages anthropologiques et géographiques.
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