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A.-E. Beurdeley Paire d’Encoignures en Laque Estampillées...

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62000 EUR

A.-E. Beurdeley Paire d’Encoignures en Laque Estampillées à deux reprises A BEURDELEY A PARIS au dos France Circa 1890 Laque, Bronze doré, Marbre Haut. : 95 cm ; Côtés : 55 cm Charmante paire d’encoignures d’inspiration Louis XV en laque et bronze doré. La façade de forme mouvementée ouvre à un vantail orné d’un panneau à décor doré dans le goût du Japon, peint sur fond noir représentant un panier fleuri survolé d’oiseaux. Elles sont agrémentées d’une élégante ornementation en bronze ciselé et doré à motifs de chutes feuillagées et de rinceaux. Reposant sur trois pieds dont deux à sabots feuillagés reliés par un tablier festonné, elles sont coiffées d’un marbre mouluré en Brèche d’Alep. Oeuuvre en relation : Cette paire d’encoignures est à rapprocher des œuvres de l’ébéniste Bernard Van Riesen Burgh (1700-1760) et notamment de celles qui ornent la demeure des Camondo au 63 rue de Monceau à Paris (Inv. CAM 36). Biographie : Alfred-Emmanuel Beurdeley (1847-1919) fut, en 1875, le collaborateur, puis le successeur de son père, Louis-Auguste Beurdeley, l’un des principaux ébénistes du Second Empire, fabriquant essentiellement des meubles de style XVIIIe et désigné comme la « vedette » des expositions et le « préféré des familles royales et impériales ». Si Alfred réalisait le même genre de travaux que son père, il se distingua également non seulement comme un bronzier hors pair mais aussi comme l’un des plus célèbres collectionneurs d’art. Il participa brillamment à l’Exposition Universelle de 1878 où, comparé aux plus célèbres artistes de l’époque, comme Dasson, Grohé, Sauvrezy ou encore Fourdinois, il remporta la médaille d’or. Couronné de gloire, il ouvrit même une succursale à New York. En 1883, suite à sa participation très remarquée à l’Exposition Universelle d’Amsterdam, « Alfred Beurdeley, fabricant de bronzes d’art » était nommé au grade de Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur ; il fut alors porté aux nues tant par le gouvernement que par la critique contemporaine. Sa dernière grande manifestation fut l’Exposition Universelle et Internationale de 1889 où le directeur n’hésitait pas à avancer dans son rapport que « le talent de M. Beurdeley s’impose de lui-même par la seule inspection de ses meubles ».

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