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Lot n° 214

ARMAN, Armand FERNANDEZ, dit (1928-2005) SANS...

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ARMAN, Armand FERNANDEZ, dit (1928-2005) SANS TITRE (COLÈRE DE VIOLONS) vers 1970 Inclusion de violons, archets et étuis découpés et résine dans un emboitage de plexiglass Signé en bas à droite 161 x 120 x 11 cm Certificat Arman Studio, New-York Provenance Collection particulière, Belgique Bibliographie Porte le N° 2504 des archives Denyse Durand-Ruel « J’aime bien jouer à mettre des quantités sur d’autres, par exemple brûler un violon, faire exploser une voiture, démolir un piano à coups de masse, parce que j’ai toujours été conscient de ce que l’opération avait d’incongru, même si je la faisais très sérieusement.» ARMAN Ce fut en 1958 qu’Arman, en recouvrant de cachets une feuille de papier, découvrit la mise en évidence de l’automatisme de l’objet. Cela déterminera le sens de ses recherches ultérieures et notamment l’importance de la fragmentation dans des oeuvres qu’il baptisera « Colères » et qui deviendront du fait de leur brisure, l’expressivité abstraite d’un détournement majeur. La fragmentation, les morceaux, vont devenir dans l’art d’Arman un vocabulaire à la fois simple et efficace qui composeront, une fois assemblés dans un même espace, une oeuvre en soi. Cette Colère de violons, des années 70 accède à la notion d’oeuvre d’art par la mise en lumière homogène et savamment disposés à l’intérieur d’un espace, des restants d’un tout disparu. Arman casse, Arman brule, Arman piétine, Arman scie des instruments les privant de leur identité première et leur offrant une autre façon d’être dans l’espace. La brisure créée par Arman débouche sur une vision nouvelle de l’objet qui devient alors, par métamorphose violente, une entité où les détails sont des tous originaux. Visiblement, ce qui l’intéresse c’est de vérifier la puissance expressive d’une discontinuité matérielle. C’est aussi le besoin

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