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Lot n° 517

Fabre Jan (1958-) De man die de wolken meet -...

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Fabre Jan (1958-) De man die de wolken meet - L'Homme qui mesure les nuages (1998) Sculpture Bronze Sig. - Ex. no. 7/8 287 x 150,5 x 78,5 cm Cet exemplaire se trouvait sur le toit du bâtiment des sapeurs-pompiers de l'aéroport de Zaventem. "The World on its Head: An Exhibition of Contemporary Belgian Art from Flanders" San Francisco Art Institute, San Francisco 2000 (un autre exemplaire) "Jan Fabre: L'Uomo che misura le nuvole - l'uomo dalle gambe di carne" Academia Belgica, Rome 2001 (un autre exemplaire) "Jan Fabre. Die Jahre Blauen Stunde" Kunsthistorisches Museum, Wien 2011 (un autre exemplaire) "Jan Fabre. Hortus/Corpus" Kröller-Müller Museum, Otterlo 2011 (un autre exemplaire) "Art at the Airport" o.a. Marcel van Jole, BIAC 2004, p. 114-117 avec ill. de cet exemplaire "Homo Faber" Bart De Baere e.a., Mercatorfonds, Anvers 2006, cf. p. 14 ill. "Jan Fabre. De bronzen" Guy Pieters 2007, cf. p. 15-55 plusieurs ill. "Jan Fabre. Hortus/Corpus" Stefan Hertmans & Evert van Straeten, Kröller-Müller Museum, Otterlo/NAj Publ., Rotterdam 2011, cf. kaft en p. 6-11 ill. "Jan Fabre. Spiritual Guards" Carlo Cinelli e.a., Forma Ed., Firenze 2016, cf. p. 54, 55, 111, 112 ill. Brussels Airport Company NV L'HOMME QUI MESURE LES NUAGES Cette sculpture de Jan Fabre « L'homme qui mesure les nuages » qui auparavant a paré le toit de l'aéroport de Zaventem et que l'on a pu voir de loin sous tous les angles et aussi lors d'un atterrissage, date de 1984. C'était tout d'abord une petite statue en plâtre qui n'existe plus maintenant; à son origine, il y avait des dessins rassemblés sous le titre de 'Vrienden' ('Amis') . L'un d'entre eux représentait Robert Stroud, prisonnier dans la tristement célèbre prison d'Alcatraz où il purgeait la peine encourue à la suite d'un crime passionnel et où il allait se révéler être un ornithologue réputé. Il hérita du nom de 'Birdman of Alcatraz'. Lorsqu'il eut purgé sa peine, il était attendu par la presse et fusa alors la question: 'What are you going to do?' ('Qu'allez-vous faire maintenant?') Sa réponse fut: 'I'm going to measure the clouds' ('Je vais mesurer les nuages') . Pour le physique, il s'inspira de son propre corps et pour le visage, il conçut une combinaison de sa propre figure et de celle de son frère décédé Emile, perpétuant ainsi en quelque sorte l'amour fraternel. Comme pour toute oeuvre statuaire de Jan Fabre, allons en profondeur : nous trouvons ici une référence à l'impossibilité de mesurer. Ce qui est valable pour les beaux-arts l'est aussi pour la musique, le théâtre, la danse et l'opéra, toutes des disciplines dans lesquelles il oeuvre avec créativité et qui révèlent une universalité qui fait penser à Pic de la Mirandole tout autant qu'a Léonard de Vinci. Jan Fabre souhaitait que sa statue se dresse au bord d'un toit en guise de démonstration symbolique de la position instable de l'artiste, qui s'active toujours à la limite de ce qui est dangereux. Des exemplaires s'élèvent haut dans le ciel en bordure des toits au Singel à Anvers, au S.M.A.K. à Gand, sur un musée au Japon, l'une d'entre elles enfin servant de figure de proue d'un bateau de grande croisière norvégien. Fabre a choisi le bronze afin que le message soit durable, mais aussi parce que grâce au polissage, aux jeux de lumière et aux rayons du soleil, un objet figé est amené à la vie. (Marcel Van Jole)

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