Hans Heinrich Oberried Lot n° 1010

Basel deckle man Bois fruitier, argent ; partiellement doré. Au-dessus d'une perle de pied dorée avec acanthe finement ciselée et d'une base de terrain crêtée, la sculpture sculptée à facettes et détaillée d'un ouvrier du vin en doublet soutenu par un bâton ; le pantalon de pluder déchiré en plusieurs endroits avec des pièces cousues. À ses pieds, un petit chien lève les yeux et se gratte derrière l'oreille. Dans la main gauche du terrien, une tasse ; dans sa main droite, la laisse du chien formée d'une chaîne en argent. De son doublet boutonné dépasse l'extrémité d'une saucisse et d'autres provisions. Dans son dos, une grande cuve ciselée et dorée à l'intérieur, avec des douves gravées et des anneaux ciselés. Marques : BZ Basel vers 1660, MZ Hans Heinrich Oberried (1650 - après 1666, Barth/Hörack no. 391a). La cuve n'est pas marquée, mais selon l'expertise du Prof. Richter, Freudental, fabriquée à la même époque et dans le même atelier. La sculpture en bois porte le monogramme "HS" au dos du bas de contention. La main gauche non visiblement complétée. H 30,8 cm. Bâle, Hans Heinrich Oberried, vers 1660. Le professeur Richter écrit dans le résumé de son expertise : "L'orfèvre Oberried (ainsi que le sculpteur encore inconnu qui a dessiné avec les initiales HS) a laissé à la postérité une œuvre de grande qualité et, d'un point de vue historique, très intéressante et authentique." Avis d'experts Ernst-Ludwig Richter, Freudental, en date du 28 mars 2021. Provenance Selon la Fondation Roggenbach-Gayling à Schopfheim, le Büttenmann provient de la succession des chevaliers teutoniques Johann Ludwig v. Roggenbach (1626 - 82), depuis 1668 Landkomtur du Ballei Franken à Ellingen. Son frère Johann Conrad était un prince impérial et évêque de Bâle depuis 1656. Expositions Trésors d'orfèvrerie de Bâle 1400 - 1989, Historisches Museum Basel, 20. 5. - 2. 10. 1989. Cat. No. 5 (cat. p. 108, sans ill.). Littérature Le Musée historique de Bâle conserve plusieurs hommes et femmes en artisanat, en partie issus de ses propres fonds, en partie prêtés à titre permanent par des sociétés d'honneur suisses ; cf. cat. d'exposition 1989, numéro I, pp. 107 et ss. Sur le type, cf. également Lösel, Zürcher Goldschmiedekunst, Zurich 1983, n° 111 f., ainsi qu'une œuvre de Nuremberg de l'époque, illustrée dans le cat. Wenzel Jamnitzer und die Nürnberger Goldschmiedekunst, Munich 1985, no 104. Sur Hans Heinrich Oberried, voir Barth/Hörack, Basler Goldschmiedekunst, Bâle 2013, p. 142.