Gazette Drouot logo print
Lot n° 39

Franz Radziwill Paysage avec deux rochers 1947 Huile...

résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

Franz Radziwill Paysage avec deux rochers 1947 Huile sur toile sur bois 54,5 x 71,5 cm Encadré. Signé "Franz Radziwill" en gris dans la marge inférieure à droite du centre. - Globalement en bon état. Firmenich/Schulze 591 Provenance Galleria d'Arte Stivani, Bologne (avec étiquette en papier au verso) ; collection privée, Italie ; collection privée, France Expositions Brême/Cologne 1948 (Graphisches Kabinett/Galerie Aloys Faust), o. cat. No. ; Wilhelmshaven 1949 (Kunsthalle), o. cat. No. ; Goslar 1952 (Museum Goslar), o. cat. No. ; Oldenburg 1955 (Kunstverein, cat. No. 38 ; Berlin 1957 (Nationalgalerie), cat. n° 40 ; Unterkochen 1959 (Fa. Wöhr Eisenwerke), o. cat. No. ; Düsseldorf 1970 (Galerie Wendtorf & Swetec), Cat. n° 24 ; Giessen 1970 (Bürgerhaus), cat. No. 17 ; Brême/Hanovre 1970 (Kunsthalle/Kunstverein), cat. n° 25 ; Trier/Koblenz 1972 (Städtisches Museum/Mittelrhein-Museum), o. cat. non. Dans les paysages tardifs de Franz Radziwill, l'espace et le temps se séparent - ou se confondent. À la manière d'un montage, l'artiste développe des paysages de la pensée dans ses œuvres, qui rassemblent des fragments des contextes les plus divers dans des tableaux fictifs. Il s'agit de paysages impossibles dont les divers éléments narratifs et picturaux remettent fondamentalement en question les concepts traditionnels de spatialité. À l'époque de la création de notre tableau, le monde connu était encore en grande partie déséquilibré - après avoir servi dans le Volksturm et avoir été emprisonné en Angleterre dans la phase finale de la Seconde Guerre mondiale, Franz Radziwill a également été confronté à une période de nouveaux départs dans les années d'après-guerre. À bien des égards, ces années représentent une phase intermédiaire dans laquelle le passé, le présent et l'avenir se chevauchent. Dans la tension entre apocalypse et vision, notre tableau, qui a été exposé à de nombreuses reprises, présente au spectateur un monde dans lequel les anciens principes d'ordre ont depuis longtemps commencé à se désintégrer : Dans un paysage ouvert, deux rochers se font face, monolithes devant des prairies et des champs, leurs motifs partiellement géométriques évoquant à la fois des souvenirs d'une perspective centrale perdue et de la nature. Alors que les branches des arbres morts au premier plan semblent ne plus avoir de vie, le vert de la végétation derrière eux semble d'autant plus vital. Radziwill crée le ciel comme l'illusion d'un panneau de bois qui se déchire en son milieu : derrière un corps céleste sphérique, le regard du spectateur s'ouvre sur un espace indéfini ; un martinet arrive par la droite.

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente