ANTON JOSEF TRCKA (1893–1940) Lot n° 13

ANTON JOSEF TRCKA (1893-1940) | Autoportrait, Vienne 1926 | Tirage argentique d'époque, papier semi-mat double épaisseur aux tons chauds, image rare en excellent état 8,7 x 11,8 cm Signé "Antios" dans le négatif en haut à droite LITERATURE Monika Faber (ed.), Anton Josef Trcka. 1893-1940, Vienne 1999, p. 77. Anton Josef Trčka a étudié à partir de 1911 dans la Fotoklasse de Karel Nováks à la Grafischen Lehr- und Versuchsanstalt, mais il a également travaillé dans les domaines de la photographie, de la peinture, de l'art plastique et des arts plastiques. L'art de la jeunesse était une impulsion centrale pour son travail photographique. Ce phénomène se manifeste dans ce rapport personnel, notamment dans l'insolation artificielle et dans les traitements négatifs. Der Vogel, dessen Schnabel auf das Ohr des Künstlers gerichtet ist, darf als Hinweis auf dessen musikalisch-eurythmischen Interessen gedeutet werden. Die manierierte Haltung der rechten Hand betont diese nicht nur als wichtiges Werkzeug künstlerischen Schaffens, sondern zitiert auch das berühmte Porträt Egon Schieles, den Trcka schätzte. L'œuvre a été réalisée en 2014 dans le cadre de l'exposition "Tanz der Hände" de Bonartes, qui s'est inspirée du "Händekult" des années 1920 dans le contexte de l'exposition. Anton Josef Trčka a étudié dans la classe de photographie de Karel Novák au Grafische Lehr- und Versuchsanstalt à partir de 1911, mais il a toujours travaillé dans la poésie, la peinture, la sculpture et les arts décoratifs également. L'Art nouveau était une impulsion centrale pour son travail photographique. Cela se voit par exemple dans cet autoportrait, dans la mise en scène artificielle et les accentuations dessinées dans le négatif. L'oiseau, dont le bec est dirigé vers l'oreille de l'artiste, peut être interprété comme une référence à ses intérêts pour l'eurythmie musicale. La posture maniérée de la main droite souligne non seulement qu'elle est un outil important de la création artistique, mais cite également le célèbre portrait d'Egon Schiele, que Trcka appréciait. La gravure a été présentée en 2014 dans le cadre de l'exposition Bonartes "Tanz der Hände", consacrée au "culte de la main" des années 1920 dans le contexte de la danse expressive.