AUGUST SANDER (1876–1964) Lot n° 32

AUGUST SANDER (1876-1964) | Varnisher (Lackarbeiter), Cologne 1932 | Tirage gélatino-argentique, imprimé en 1990 par Gerd Sander, papier semi-mat à double épaisseur, parfait état 58,4 x 40,5 cm Tampon aveugle en bas à gauche, signé et daté au crayon par Gerd Sander au verso, tampon "August Sander Menschen des 20. Jahrhunderts" avec des légendes manuscrites au verso, édition n° 3/12 LITERATURE August Sander, Antlitz der Zeit, Munich 1976 (nouvelle édition) ; August Sander, Menschen des 20. Jahrhunderts. Ein Kulturwerk in Lichtbildern, édité par Die Photographische Sammlung, SK Stiftung Kultur, Munich 2010, p. 243 (II/11). Sous le titre "Antlitz der Zeit" et avec un commentaire d'Alfred Döblin, August Sander a publié, en 1929, six images de son légendaire catalogue de portraits. Le Bildatlas est divisé en sept sections, qui correspondent à des emplois ou des groupes sociaux différents. Une nouvelle présentation permet de procéder à une analyse comparative et s'appuie sur une analyse photographique de la société de la République de Weimar. En tant que l'un des principaux acteurs de la nouvelle conscience, Sander est devenu le créateur de la photographie contemporaine. L'image qu'il donne d'une scène où il n'y a pas de place pour les motifs les plus connus met en scène la figure de l'homme mort, avec ses schémas d'écriture et ses mains de travail, dans le noir de l'atelier. Sous le titre "Antlitz der Zeit" (Visage du temps) et avec une préface d'Alfred Döblin, August Sander a publié pour la première fois en 1929 soixante photographies de son légendaire cycle de portraits. L'atlas d'images est divisé en sept sections consacrées à différentes professions ou groupes sociaux. La présentation sobre est destinée à stimuler l'observation comparative et vise à une analyse sociale photographique de la République de Weimar. En tant que l'un des principaux représentants de la Neue Sachlichkeit, Sander est devenu un pionnier de la photographie conceptuelle. Sa photographie d'un vernisseur est l'un des motifs les plus connus et oppose de manière impressionnante la figure de l'homme robuste avec ses lourdes chaussures en bois et ses mains marquées par le travail à l'obscurité de l'entrée de l'atelier.