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Lot n° 50

"ANZO" JOSÉ IRANZO ALMONACID (Utiel, Valencia,...

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"ANZO" JOSÉ IRANZO ALMONACID (Utiel, Valence, 1931 - 2006). Sans titre. Technique mixte sur papier collé sur carton. Signé dans le coin inférieur droit. Certificat d'authenticité joint, émis par la fille de l'artiste. Provenance : Collection privée de l'artiste. Dimensions : 84 x 120 cm ; 85 x 121 cm (cadre). Anzo a fait connaître ses premières œuvres avec l'illustration du journal mural de l'école Escolapios, où il a fait ses études secondaires grâce à une bourse. Il fréquente l'École des arts et métiers de Valence, puis part étudier l'architecture à Barcelone. En 1954, il revient à Valence avec la ferme idée de s'engager définitivement dans les arts plastiques. Anzo appartient à ce groupe d'artistes valenciens qui ont émergé au cours de la longue période d'après-guerre espagnole, et se sont formés en plein régime franquiste. Le Pop Art prend une place de plus en plus prépondérante dans sa production artistique. Il commence à expérimenter différents procédés d'impression, dans un cadre social clairement influencé par un développement économique accompagné d'un changement inhérent à la dynamique culturelle du moment. Le fait de faire du monde des mythes quotidiens des médias de masse une référence dans ses œuvres, ouvre une nouvelle porte artistique dans sa production où les images télévisées joueront un rôle décisif. Anzo devient ainsi l'introducteur de la pop dans la culture artistique valencienne, et le représentant maximal du courant au niveau national. L'artiste était poussé par le besoin de combiner la science et l'art pour affirmer un message sur une réalité qu'il embrassait et d'où découlaient ses nouvelles créations. Cette nouvelle dimension artistique l'éloigne progressivement du Pop Art et le rapproche de ce que l'on appelle en Europe le "Mec Art". Enthousiasmé par l'utilisation des nouveaux médias, Anzo commence une série de peintures qu'il appelle "Aislamientos" (Isolements). Dans les années 80, il entame ce qui deviendra sa dernière étape. Après avoir définitivement clos la lutte latente de ses isolations, il entame une nouvelle étape qu'il appelle "Géométrie lyrique". Dans l'apparente froideur des lignes géométriques, on peut entrevoir une sensibilité poétique qui redécouvre la couleur et le lyrisme. Son œuvre reste liée à l'abstraction et offre une vision optimiste : "Je crois que la beauté naît de l'équilibre entre le mathématique et le lyrique". En 2003, il a reçu le prix des arts plastiques de la Generalitat Valenciana. Anzo s'était retiré de l'art depuis quelques années. La mort de sa femme et d'autres circonstances personnelles l'ont plongé dans un processus d'introspection. Finalement, une longue maladie a mis fin à sa vie en 2006. Anzo a exposé dans plus de trente pays du monde, ainsi que dans la plupart des capitales nationales. Son œuvre se trouve dans plusieurs musées et collections publiques notoires, tels que : Museo Español de Arte Contemporáneo (Madrid), Amsterdam Stedelijk Museum, Basel Kunstmuseum, Oslo Nasjonalgalleriet, New York Museum of Modern Art, Rio de Janeiro Museu de Arte moderna, Tel Aviv Museum, Ljubljana Moderna Galerija, etc.

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