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Lot n° 1425

PITT à WILBERFORCE : Une série exceptionnelle...

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PITT à WILBERFORCE : Une série exceptionnelle et historiquement importante de vingt-trois A.Ls.S., `W. Pitt', par William Pitt le Jeune à William Wilberforce, 78 pages au total, 4to (19 lettres), et 8vo (5 lettres), douze d'entre elles de Downing Street, aussi de Pembroke Hall, la Chambre des Communes, etc., du 31 juillet 1782 au 14 août 1800. Quelques-unes des lettres sont datées par Wilberforce. Plus une copie d'une lettre également datée. WILLIAM PITT LE JEUNE (1759-1806) Homme d'État britannique, l'un des hommes politiques les plus éminents de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle. Il a occupé le poste de Premier ministre pendant près de vingt ans, de 1783 à 1801 et de 1804 à 1806. Le plus jeune Premier ministre de Grande-Bretagne en 1783, à l'âge de 24 ans, et le premier Premier ministre du Royaume-Uni. Dans la lettre du 2 octobre 1785, Downing Street, au moment de la conversion angélique de Wilberforce, une lettre extrêmement importante et d'un contenu exceptionnel, à laquelle William Hague fait référence dans sa biographie William Pitt le Jeune (2005), Pitt déclare en partie : "Je suis en effet trop profondément intéressé par ce qui vous concerne, pour ne pas être très sensiblement affecté par ce qui a l'apparence d'une ère nouvelle dans votre vie, et si importante dans ses conséquences... Je ne vous cacherai pas que peu de choses pourraient me toucher davantage que de me trouver en désaccord avec vous sur un grand principe. J'ai confiance et je crois que c'est une circonstance qui peut difficilement se produire... Ce sont des sentiments gravés dans mon cœur, et ils ne seront jamais effacés ou affaiblis... ", écrivant encore : " Vous ne me soupçonnerez pas de prendre à la légère les motifs moraux ou religieux qui vous guident... ". Mais pardonnez-moi si je ne peux m'empêcher d'exprimer mes craintes que vous ne vous trompiez néanmoins sur des principes qui n'ont que trop tendance à aller à l'encontre de votre propre but, et à rendre vos vertus et vos talents inutiles à vous-même et à l'humanité... Mais pourquoi donc cette préparation à la solitude, qui ne peut guère éviter de teinter l'esprit de mélancolie ou de superstition ? Si un chrétien peut agir dans les diverses relations de la vie, doit-il s'isoler de toutes pour le devenir ? ", puis il écrit encore : " Vous n'expliquez ni le degré ni la durée de la retraite que vous vous êtes prescrite... Et si vous voulez bien m'ouvrir loyalement tout l'état de votre esprit sur ces sujets, je me hasarderai à vous exposer loyalement les points où je crains que nous ne soyons différents, et à vous engager à revoir vos idées, où je crois que vous vous trompez... ".À la lettre du 19 décembre 1785, Pitt déclare en partie : "... bien que je souhaite que vous vous prélassiez sous le soleil d'Italie, je suis peut-être susceptible d'être l'instrument qui vous arrachera à votre paradis actuel et vous ramènera en toute hâte aux "vapeurs fétides de ce monde usé par le péché"... Aux lettres du 8 avril et du 28 juin 1788, et se référant aux motions sur le commerce des esclaves, Pitt déclare en partie : "... En ce qui concerne le commerce des esclaves, je souhaite à tous égards qu'il se fasse entre vos mains plutôt qu'entre celles d'un autre. Mais cela n'est pas possible dans l'année en cours, et j'espère seulement que vous vous résoudrez à l'écarter autant que possible de votre esprit. C'est la chose la plus juste et la plus sage que vous puissiez faire. Si cela peut contribuer à vous mettre à l'aise, que je l'avance personnellement (en supposant que les circonstances permettent de l'avancer au cours de cette session), votre souhait décidera... En un mot, cependant, soyez assuré que je continuerai à accorder à cette affaire une attention constante, et que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la faire avancer...", et plus loin en juin : "L'affaire concernant le commerce des esclaves rencontre actuellement un certain frottement à la Chambre des Lords...". Je me demande comment un être humain peut résister...". Il ne semble pas y avoir l'ombre d'un doute quant à la conduite de la Chambre des Communes l'année prochaine, et je pense qu'avec une bonne gestion, les difficultés de l'autre Chambre peuvent être surmontées..." Plus loin encore, au printemps 1789, "...pour faire reporter la journée sur la traite des esclaves...". Grenville et moi avons formé le projet de réduire l'affaire en une série de résolutions. Plus nous considérons l'affaire, plus elle est irrésistible dans toutes ses parties.' Au 8 août 1792, se référant au roi George III, `..je dois être à Windsor le dimanche... Dès la mort de Lord Guildford, le roi m'a écrit dans les termes les plus gracieux pour me dire qu'il ne pouvait pas laisser la garde des cinque ports à quelqu'un d'autre que moi... Vu la manière dont l'offre m'a été faite, je n'ai pas hésité à accepter, et je crois que vous penserez que j'ai bien agi.Dans une lettre datée du 7 septembre 1796, faisant référence à l'Europe continentale et à la guerre, Pitt déclare en partie : "Le message du Directoire, qui avoue en termes si forts sa détresse, et la récente victoire de l'archiduc, le 22, donnent quelque chance à nos démarches d'aboutir. Entre-temps, il sera indispensable de prendre des mesures très énergiques, tant sur le plan financier que sur celui de la défense militaire ; et si l'esprit du pays est à la hauteur de l'exigence, je suis convaincu que tout finira bien. Une guerre espagnole immédiate est I mince

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