Gazette Drouot logo print
Lot n° 138

Rudolf Levy Nature morte florale 1919 Huile...

résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

Rudolf Levy Nature morte florale 1919 Huile sur toile 93,7 x 76 cm Encadré. Signé et daté en vert en bas à droite 'R Levy 19'. - Avec de légères salissures superficielles. Pas à Thesing Nous remercions Susanne Thesing, Neudrossenfeld, pour la confirmation des informations. Provenance Propriété privée Berlin (depuis les années 1960) Avec les deux natures mortes de fleurs présentées ici et le lot suivant, nous sommes en mesure de proposer deux œuvres des compagnons artistiques Rudolf Levy et Walter Bondy. Les deux hommes se sont liés d'amitié vers 1902 à Munich, où ils ont fréquenté des écoles de peinture privées et le même cercle d'artistes de Schwabing. En 1903, ils sont allés ensemble à Paris. Submergés par les impressions, ils ont exploré ensemble les quartiers de Paris. Ils ont choisi comme lieu de rencontre le modeste et jusqu'alors inconnu Café du Dôme à Montparnasse, qui s'est ensuite imposé comme un centre illustre de la scène artistique étrangère parisienne. Le contact personnel avec l'admiré Henri Matisse a conduit en 1908 à la fondation de son école de peinture privée, l'"Académie Matisse", qui a existé jusqu'en 1912 et à laquelle appartenaient, outre Levy et Bondy, Hans Purrmann, Oskar Moll et Jules Pascin, entre autres. Au cours des mois d'été des années suivantes, les artistes du Café du Dôme entreprennent également des résidences collectives de peinture dans la campagne française, et vers 1910, le galeriste Alfred Flechtheim établit des contacts avec les membres du cercle. En 1914, lorsque Flechtheim présente une première exposition d'ensemble du cercle d'artistes de Paris à Düsseldorf, Levy et Bondy se séparent d'abord, mais ils se retrouvent à Berlin en 1922. D'autres expositions du cercle d'artistes chez Flechtheim et à la Freie Secession de Berlin ont montré leurs œuvres ensemble. En 1921, Karl Scheffler a décrit la parenté de leur art, qui se révèle également dans nos deux œuvres : "Les peintres du Café du Dôme sont les enfants des grandes traditions françaises. Ils sont progressistes, mais pas subversifs ; ils ne veulent pas repartir de zéro, mais développer ce qui existe déjà. Ils sont tous des peintres de la belle surface et des défenseurs de la glorieuse culture picturale. Pascin et Großmann, Purrmann et Levi [sic !], Weißgerber, Ahlers-Hestermann, Bondy, Fritz Friedrich et d'autres représentent ce groupe." (Karl Scheffler, cité dans : Susanne Thesing, Rudolf Levy. Leben und Werk, Nuremberg 1990, p. 23)

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente