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Lot n° 39

Sevillian school of the seventeenth century. Attributed...

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École sévillane du XVIIe siècle. Attribué à JUAN DE SEVILLA ROMERO (Grenade, 1643-1695). "Saint Jean Baptiste". Huile sur toile. Elle présente de petits défauts mineurs dans la peinture, des repeints et des restaurations. Cadre avec de légers dommages. Mesures : 78,5 x 55 cm ; 87 x 62 cm (cadre). Cette œuvre suit de près les préceptes esthétiques développés par Juan de Sevilla Romero, un peintre baroque espagnol qui appartenait à l'école de peinture de Grenade. Il est le continuateur le plus direct d'Alonso Cano, avec Pedro de Anastasio Bocanegra, avec lequel il entretient une relation de rivalité. Nous nous trouvons donc face à une œuvre clairement baroque, qui représente Saint Jean-Baptiste pénitent dans le désert, assis, accompagné de l'agneau et de la croix de roseaux, en train de méditer. La scène suit un schéma typiquement baroque, fermé sur le côté gauche et ouvert sur le paysage à l'arrière-plan sur le côté droit. Dans cette zone, nous voyons, travaillée dans des tons froids et bleutés, reflétant la distance, la représentation minutieuse d'une ville. L'auteur, proche de Juan de Sevilla, représente le religieux imberbe, alors qu'il montre habituellement des barbes longues et hirsutes. Juan de Sevilla Romero se forme d'abord auprès de Francisco Alonso Argüello, puis de Pedro de Moya, et travaille ensuite avec Alonso Cano à partir de 1660. L'influence de son maître et des gravures flamandes, notamment Rubens, sont les caractéristiques fondamentales de sa peinture. À partir de 1674, il reçoit de nombreuses commandes pour les différentes églises et couvents de sa ville, comme les deux toiles de la sacristie du couvent de San Jerónimo (in situ), San Pantaleón pour San Felipe Neri (Museo de Bellas Artes de Granada), Triunfo de la Eucaristía pour les Augustines (in situ) et Los discípulos de Emaús del Hospital del Refugio y convento de San Antón de Granada, entre autres. Il a également travaillé à Cordoue et à Séville, où il a collaboré aux décorations à la détrempe pour les célébrations du Corpus Christi. Parmi ses autres œuvres conservées, citons La Sainte Famille (Musée de la Passion, Valladolid), la Pietà (cathédrale de Séville), les Pères Noël (Musée national de Poznam, Pologne) et La Présentation de la Vierge au Temple et Le Riche Epulon et le Pauvre Lazare (Prado, le premier provenant des collections royales et le second acquis en 1928).

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