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Lot n° 42

École française ; deuxième quart du XIXe siècle. "Portrait...

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École française ; deuxième quart du XIXe siècle. "Portrait d'un gentilhomme. Huile sur toile. Il conserve sa toile originale. Mesures : 51 x 40 cm ; 70 x 60 cm (cadre). Portrait d'un gentilhomme qui se présente au spectateur de profil, bien qu'il semble orienter légèrement sa vue de manière à se lier au regard de celui qui observe l'œuvre. L'œuvre est exécutée avec un coup de pinceau rapide, parfois sommaire, bien que l'artiste ne se désintéresse pas de saisir les détails, accordant une grande importance aux cheveux et aux traits du sujet. L'œuvre est clairement inspirée des portraits d'Anton van Dyck, un peintre baroque flamand clé et l'un des portraitistes les plus importants du XVIIe siècle. Fils d'un marchand de tissus et de soie, ce qui a sans doute influencé son appréciation des textiles, Van Dyck a commencé sa formation à l'âge de dix ans dans l'atelier de Hendrick van Balen, qui avait passé plusieurs années en Italie et développé un style nettement italianisant. Cette période de formation de Van Dyck coïncide avec le retour d'Italie de Rubens, qui réalise une série de retables pour les églises d'Anvers, apportant avec lui un tout nouveau langage visuel par son ambition, sa dramaturgie et ses couleurs, qui s'accorde bien avec la religiosité de la Contre-Réforme dans les Pays-Bas espagnols. Il n'est donc pas surprenant que le brillant élève de Van Balen ait rapidement rejoint le cercle de Rubens. En 1620, Van Dyck est déjà son principal assistant, bien qu'il dispose de son propre atelier indépendant dans la ville. Au cours de ces années, il se consacre principalement à des œuvres religieuses et en 1620, il est invité à Londres pour travailler pour le roi Jacques Ier. En février 1621, il est déjà à Londres. En février 1621, il retourne à Anvers et en octobre, il part pour l'Italie. C'est au cours de ces mois passés dans sa ville natale qu'il commence à s'imposer comme un brillant portraitiste, avec des œuvres telles que le portrait de "Frans Snyders et sa femme" (Frick Collection, New York) et "Isabella Brant", l'épouse de Rubens (National Gallery, Washington). En Italie, Van Dyck passe six ans à Gênes, d'où il visite Rome et Venise, étudiant toujours les œuvres des maîtres antérieurs, en particulier les Vénitiens et surtout Titien, dont l'influence se fera sentir tout au long de sa carrière. Il visite également la Sicile, où il peint le portrait du vice-roi Manuel Filiberto de Savoie. À Gênes, l'artiste flamand devient le portraitiste le plus recherché par l'aristocratie locale et, en 1627, il retourne à Anvers avec une solide réputation et est bientôt nommé peintre de l'archiduchesse Isabelle. Il n'abandonne pas pour autant la peinture religieuse, à laquelle il se consacre notamment entre 1628 et 1630, pendant l'absence de Rubens à Anvers. Ses œuvres religieuses révèlent des caractéristiques typiques de l'art de la Contre-Réforme, comme le profond sentiment religieux et le reflet de la ferveur mystique qui imprègne la personnalité du peintre. En 1632, il s'installe à nouveau à Londres, cette fois à la demande du roi Charles Ier.

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