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Lot n° 23

Diogène MAILLART (La Chaussée du Bois d'Ecu 1840...

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Diogène MAILLART (La Chaussée du Bois d'Ecu 1840 - Paris 1926) Portrait d'Alzire Maillart Huile sur toile 196 x 124.5 cm Signé en bas à gauche Maillart, daté en bas à droite 1873 Huile sur toile découpée à bords vifs et rentoilée Châssis voilé Restauration visible sur le rentoilage au dos et sur la face, défaut d'encollage au rentoilage Restaurations, griffures, usures et coulures en bas de la toile Provenance: Collection particulière Exposition : Salon Champs Elysées, Paris, 1873, n° 986 Musée de L'Oise (en dépôt) « Diogène fit le portrait d’Alzire, présenté au Salon de 1873 : elle apparaît assise dans un bois d’automne aux couleurs mordorées. Son apparence distinguée et sa longue robe noire aux manches ornées de dentelles blanches lui donnent l’élégance de la bourgeoisie parisienne. Elle porte un foulard blanc noué sur sa poitrine et des boucles d’oreille encadrent son visage. Une longue mantille noire couvre ses cheveux aux reflets châtains. Elle semble songeuse et a une apparence romantique qu’accentue encore la couleur de sa tenue. Elle paraît avoir été la muse de l’artiste tout le long de sa vie, le thème de la femme est en effet très présent dans son œuvre, et combien de fois on trouve dans les figures féminines représentées une ressemblance frappante avec la jeune femme ! Toute sa vie elle fut la compagne chérie de Diogène par son intelligence, sa tendresse et son dévouement. » Diogène Maillart par C. THIEBLIN, 2012, p. 22. « M. Maillart a exposé un portrait très intéressant. C’est une femme en noir, pensive et qui fait penser, dont le visage très attachant est merveilleusement mis en lumière par un paysage largement peint et comme ébauché, dont les taches harmonieuses ne sont là que pour faire valoir les riches et harmonieuses colorations des chairs. » Théodore De BANVILLE in Salon de 1873, Feuilleton du National du 6 juin 1873. Diogène Maillart 1840-1926, peintre parisien Fils d’un père à la fois lettré, sachant dessiner et marchand de bestiaux dans une très petite commune rurale à 130 kilomètres de Paris, Diogène, doué en dessin, rêvait d’entrer à l’École des Beaux-Arts de Paris. Ce fut pour lui un périple des plus ardus mais y fut premier grand Prix de Rome à 24 ans. Au retour de la villa Médicis, les commandes officielles commencèrent, notamment pour le château des Tuileries. Reconnu rapidement au Salon, il ouvrit dans son atelier un cours d’une cinquantaine d’élèves où débutèrent Édouard Vuillard et Xavier Roussel, les autres figurant tous aujourd’hui dans le Bénézit. Il écrivit une histoire de l’art en deux volumes, illustra de nombreux livres, fit partie du jury des Prix de Rome ; se rendit à New York en 1878. Réalisa de grands plafonds (magasin du Bon Marché et mairie de Paris, château de Chantilly, de Neudeck en Allemagne) et fut pressenti en 1892 pour entrer à l’Institut. Président du salon des Artistes français de 1911 à 1914 et très célèbre de son temps, toujours considéré spécialiste du nu tant par la couleur que par la science du dessin et ses portraits frappent toujours par la présence qu'il a su leur appliquer. Œuvres dans les grands musées nationaux, dans des églises parisiennes. La postérité le voit très présent actuellement dans les salles des ventes internationales où sa cote ne cesse d'augmenter ; ses toiles et dessins aux États-Unis comme en Angleterre et ailleurs sont recherchés.

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