ANCIENT GREEK CYCLADIC IDOL CYCLADES, BRONZE AGE,... Lot n° 16

IDOLES CYCLADIQUES DE LA GRECE ANCIENNE, ÂGE DU BRONZE, C. 3200 - 2800 B.C. "J'aime et j'admire la sculpture cycladique. Elle a une si grande simplicité élémentaire." Henry Moore marbre sculpté, de forme élancée, la tête avec plaine faciale plate et grand nez aquilin, les bras repliés sur la partie médiane du corps, les jambes subtilement pliées aux genoux, placés ensemble et articulés avec une rainure (21,8cm de haut) Provenance : Provenant de la succession de Clodagh Waddington (1945 - 2019), Londres, Royaume-Uni. Veuillez noter qu'une lettre détaillant la provenance de manière plus précise sera fournie à l'acheteur gagnant. Note : Les Cyclades, un archipel du sud-ouest de la mer Égée, comprennent trente-neuf petites îles et de nombreux autres îlots. En grec ancien, on les appelait les kyklades, conçues comme un cercle (kuklos) autour de l'île sacrée de Délos, où se trouve le temple le plus sacré d'Apollon. Au quatrième millénaire avant J.-C., une culture distincte est apparue dans les îles et a perduré pendant plus de deux mille ans. Existant en grande partie de manière tangentielle avec les grandes civilisations des Minoens et des Mycéniens, le peuple cycladique est compté parmi les trois grandes cultures égéennes. Ce sont les Cyclades qui ont produit les tout premiers chefs-d'œuvre de la sculpture grecque en marbre. Les "idoles" telles que le présent exemple ont été répandues dans tout l'archipel, la tradition de la sculpture de ces figures perdurant pendant plus de mille ans. Leur usage exact n'est pas clair, certaines ressemblent à des figures de fertilité rencontrées dans tout le Proche-Orient. D'autres ont été interprétées comme des images des défunts ou des serviteurs de l'au-delà. Il est clair cependant qu'ils étaient utilisés à la fois dans des contextes funéraires et dans la vie rituelle quotidienne, car certains ont été retrouvés avec des réparations anciennes. Bien qu'elles soient aujourd'hui remarquables pour leur aspect minimaliste, l'analyse scientifique a montré que la surface du marbre aurait été peinte à l'origine avec des pigments à base de minéraux, de l'azurite pour le bleu et des minerais de fer ou du cinabre pour le rouge. De nombreuses figures présentent une remarquable similitude dans leurs proportions, ce qui suggère que la production de ces idoles était réglementée à l'aide d'un type de compas primitif. La présente pièce est un merveilleux exemple de ce type, bien qu'elle ait été sculptée il y a plus de quatre mille ans, son aspect géométrique reste résolument moderne.