Vanitas, Seville school of the 17th century, attributable... Lot 28

Vanitas, Seville school of the 17th century, attributable to Juan Valdés Leal (Seville, 1622-1690) Huile sur toile, encadrée. Avec le poème "La vie est un rêve" de Pedro Calderón de la Barca. Nous nous trouvons devant une intéressante composition sur le thème de la "vanité", très répandu dans la plupart des pays d'Europe du XVe au XVIIIe siècle. Les allégories "finis gloriae mundi" (La fin des gloires du monde) et "in ictu oculi" (En un clin d'œil) illustrent la pensée de Miguel de Mañara, rénovateur de la Confrérie de la Sainte Charité, comme il l'a écrit dans son Livre de la Vérité , en plus de compléter le programme iconographique de la chapelle, composé du Saint Enterrement du retable principal et de la série des "œuvres de miséricorde" peintes par Murillo, avec lesquelles elles forment un ensemble cohérent. Cependant, le caractère macabre de son sujet - et la forte personnalité du peintre - ont nui à sa renommée posthume et ont fait qu'on a fini par lui attribuer facilement tout tableau dans lequel apparaissait un cadavre en décomposition ou la tête coupée d'un saint, même s'il s'agissait de tableaux de la plus basse qualité. Devenu un "peintre des morts", comme l'appelait Enrique Romero de Torres, toutes les affaires lugubres et repoussantes semblaient lui convenir, tandis qu'avec des accents romantiques, la rivalité avec Murillo, son contemporain, s'élargissait et s'approfondissait, car on supposait que Valdés avait un tempérament colérique et arrogant opposé au caractère pacifique de son rival. Mesures : 108 x 69