Wifredo Lam * (Cuba 1902-1982 Paris) Lot n° 40

(Cuba 1902-1982 Paris) Sans titre, 1974, signé et daté (estompé), signé et daté au verso, huile sur toile, 50 x 40 cm, encadré Provenance : Galleria Il Prisma, Cuneo Galleria d'arte Borgogna, Milan Galleria d'Arte Rizziero, Teramo (étiquette au verso) Galleria Cafiso, Milan (certificat photo disponible) Collection privée européenne Littérature : L. L. Lam, E. Lam, Lam. Catalogue raisonné de l'œuvre peint, vol. II 1961-1982, p. 460, n° 75 102 avec ill. A cette époque, dans les années 50, on voyageait très peu. Le trajet Milan-Paris en train de nuit était considéré comme un grand voyage. Ce n'était pas le cas de Lam, le grand nomade de la peinture moderne. Une curiosité avide de voir et d'apprendre l'a poussé à traverser constamment les océans d'un continent à l'autre. On dit qu'il était toujours à la recherche de lui-même, de ses origines, des mythes vaudous et du dieu Changò. Né dans la jungle, comme Matta et Camacho, c'est un monde de magie et de violence, de piques, de griffes, de dents, de cornes. La forêt primitive est représentée grouillante d'êtres qui reproduisent ses formes : roseaux, bambous, palmiers, ébène, acajou et cactus, le tout dans un univers de pointes et d'arbustes en forme de lances que l'homme doit abattre pour les traverser. (Enrico Baj, Il nomade della giungla, in "Wifredo Lam. Cuba Italie. Un percorso", Silvana Editoriale 2002)