IGNACIO LÁZARO GARCÍA MEDINA (Cuba, 1968). Sans... Lot 15

IGNACIO LÁZARO GARCÍA MEDINA (Cuba, 1968). Sans titre, 2004. Huile sur toile. Signée dans le coin supérieur droit. Dimensions : 66 x 81 cm. Peintre cubain résidant à Valence et ayant une vaste carrière artistique. Son œuvre picturale s'inscrit dans le langage néo-symboliste postmoderne. Lázaro García construit ses scènes picturales mentalement, chaque surface planimétrique est une mosaïque de citations, d'allusions, de références à l'Histoire de l'Art, qui se comporte comme une mémoire visuelle dont l'artiste peut extraire librement chacun des fragments qui incarnent ses figurations. Ce patrimoine plastique est recontextualisé par l'ajout de nouvelles charges sémantiques, qui font de l'œuvre une construction dynamique. Lázaro García est un enfant de son temps, ses créations revendiquent les postulats de la peinture postmoderne, qui font de l'œuvre picturale un produit hédoniste, où l'on propose la récupération de l'image figurative, à partir du processus de construction artisanale, dans lequel la figuration fait appel au fragmentaire, de la narration, où la figure humaine et l'objet partagent le même niveau de protagonisme spatial, les œuvres picturales sont conçues à partir de la liberté, de l'inclusion, qui permet l'articulation de multiples stratégies constructives ainsi que des lectures et interprétations autour d'elles. Il représente sa vérité, crée ses propres histoires, cherchant à interroger à partir d'elles les expressions fluctuantes, les ruptures esthético-formelles du discours plastique contemporain, comme une manière très personnelle de dialoguer avec son époque, sa circonstance et son contexte. Pour l'observateur, il peut sembler que ses scènes ne transcendent pas la figuration, mais leur nature s'échappe même de lui-même, pour effectuer un pèlerinage vers le spectateur comme une fugue. Chacun passe par ce que l'on appelle l'unique, le personnel, qui se produit comme une pose théâtrale, où chaque ressource, tant intellectuelle que visuelle, lui a permis de créer un langage propre, qui l'encadre dans l'histoire de l'art cubain. Ses structures compositionnelles jouent avec les principes optiques, cherchant à diriger le regard. Dans ce cadre visuel, il fait appel à la nature polyvalente du symbole afin de créer une structure double qui évolue entre le discursif et l'imaginaire. En termes de construction, on constate qu'ils ne sont pas soumis à une structure inamovible, chacun varie en fonction des intentions.