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Lot n° 51

Tapisserie : Bruxelles Bramante ; deuxième tiers...

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Tapisserie : Bruxelles Bramante ; deuxième tiers du XVIIe siècle. Laine. Avec des restaurations et des défauts dans la doublure. Signé. Provenance : collection privée conçue depuis les années 1970 entre Londres et Madrid. Mesures : 394 x 500 cm. Tapisserie de format paysage dans laquelle se développe une scène figurative dans son intérieur dominé par la présence d'un chevalier richement vêtu monté sur son cheval. L'œuvre se distingue par sa couleur et la profusion des personnages de la scène. La signature BB avec les armoiries au centre indique que la pièce appartient à la ville de Bruxelles en Brabant. En 1477, Bruxelles, capitale du duché de Brabant, a été héritée par la Maison de Habsbourg et, la même année, Arras, le plus important centre de fabrication de tapisseries des Pays-Bas, a été saccagé et sa production de tapisseries ne s'est jamais rétablie, tandis que Tournai et Bruxelles semblent avoir gagné en importance. Les tapisseries d'Europe du Nord ont excellé dans leur production à partir de la fin du Moyen Âge, étant définies comme la plus haute qualité en Europe, avec des couleurs brillantes, une grande densité et un dessin soigné des cartons, ce qui a donné lieu à des scènes figuratives d'une grande richesse et d'une signification narrative. Les sujets de chasse étaient courants à la Renaissance et à l'époque baroque, de même que les paysages, les scènes de genre et les scènes de cour. La production commençait par le dessin des cartons, qui étaient exécutés sur du papier ou du parchemin par des peintres qualifiés, puis envoyés aux fabricants de tapisseries, qui pouvaient se trouver à une grande distance. Les cartons pouvaient être réutilisés plusieurs fois, et étaient souvent utilisés pendant des décennies et par différents ateliers, mais en raison de la fragilité du matériau, très peu ont survécu. Les ateliers de tapisserie n'étaient pas contrôlés par des guildes. Ils dépendaient d'une main-d'œuvre migrante, et leur activité commerciale était assurée par des entrepreneurs qui étaient souvent des peintres.

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