JACQUES-ÉMILE BLANCHE (1861-1942) Projet d’éventail,... Lot 31

JACQUES-ÉMILE BLANCHE (1861-1942) Projet d’éventail, 1887 Aquarelle et gouache sur papier Signée et datée ‘87’ en bas à gauche Watercolor and gouache on paper; signed and dated ‘87’ lower left 63 X 30 CM • 24 3/4 X 11 3/4 IN. - Nous remercions Madame Jane Roberts pour les informations apportées dans la rédaction de cette fiche. - BIBLIOGRAPHIE Jane Roberts et Muriel Molines, Jacques-Émile Blanche 1861-1942. Catalogue raisonné, en ligne (www.jeblanche-catalogue.com), reproduit et décrit sous le n° RM1519. - ŒUVRES EN RAPPORT Jacques-Émile Blanche (1861-1942) Henriette Chabot au mouchoir, 1886, huile sur toile signée et daté en bas à droite, 73 x 92 cm. Localisation inconnue. Cette œuvre est répertoriée dans le catalogue raisonnée en ligne sous le numéro RM58. Jacques-Émile Blanche (1861-1942) Projet d’éventail, 1888, aquarelle sur papier signée en bas à droite, 15,5 x 57,5 cm. Musée du Louvre. Cette œuvre est répertoriée dans le catalogue raisonnée en ligne sous le numéro RM711. - “Dans les années 1880, le jeune Jacques-Émile Blanche (1861-1942) était sous l’emprise de la mode ‘Japonisme’ comme ses amis Whistler, Degas, Forain et Helleu. Pour Blanche, cela se traduisait dans des compositions en forme d’éventails dont nous ne connaissons qu’une petite dizaine qu’il a peintes entre 1884 et 1888. À la gouache et à l’aquarelle, ces œuvres n’ont rien de ‘décoratif’ comme chez Henri Guérard par exemple, mais au contraire le peintre compose une scène réaliste dans le format compliqué de l’éventail, souvent adaptée d’un autre tableau. Ici, par exemple, nous voyons deux ‘portraits’, probablement réalisés de mémoire, de son modèle préféré Henriette Chabot, qui avait posé pour Manet, et qu’il avait peint déjà deux fois en 1886, d’après nature cette fois-ci. Pour cet éventail, il place les deux Henriette, dans des robes blanches d’atelier, sur la même banquette noire très graphique et le délicat camaïeu de blancs est un hommage à peine voilé à son ‘idole’ Whistler.” Jane Roberts