Le prix de vente est indiqué sur les factures. Une fois que le prix de vente a été accepté par le client, ce dernier est tenu de régler la facture selon les conditions fixées avec Tobogan Antiques dans les 7 jours de la conclusions de la vente.
Si le client demande à Tobogan Antiques d’organiser le transport, l’intégralité du règlement de l’emballage et du transport devra être effectué avant tout envoi des marchandises, à l’exclusion des éventuels taxes et droits de douanes qui pourront être facturés à l’arrivée des marchandises à destination.
La marchandise reste la propriété de Tobogan Antiques jusqu’au versement intégral du règlement.
Dans le cas d’un transport assuré par Tobogan Antiques (option sur demande avec cotation préalable) :
Le client devra ouvrir le ou les colis en présence du livreur et vérifier l’état de la marchandise avant de signer le bon de livraison et noter en cas de dommage toutes les réserves.
Le client devra notifier à Tobogan Antiques dans un maximum 48 heures suivant la date et l’heure de livraison les éventuels accidents, photos à l’appui, et en gardant les éléments d’emballage.
Dans le cas contraire, les assureurs pourraient exclure toute couverture.
Alfred-Emmanuel Beurdeley
Rare Table de milieu attr. à A.-E. Beurdeley
France
Circa 1880
Buis, Marbre Griotte
Hauteur : 75 cm ; Largeur : 95 cm ; Profondeur : 55 cm
Exécutée exclusivement en buis richement sculpté, orné d’une ceinture finement décorée, en ajours, de branches de lauriers. Reposant sur quatre pieds, joints par une entretoise, ornée en son milieu d’un vase également en buis sculpté. Dessus en marbre rouge Griotte s’enchâssant dans le plateau.
Oeuvre en relation :
Beurdeley affectionnait le buis pour sa dureté, offrant ainsi une sculpture de haute qualité, comme en témoigne une autre table présentée par cet « ébéniste-sculpteur » à l’Exposition Universelle de Paris en 1878 (in « Beaux-Arts et Arts décoratifs à l’Exposition Universelle de 1878 », p.395).
Biographie
Alfred-Emmanuel Beurdeley (1847-1919), fut en 1875, le collaborateur, puis le successeur de son père, Louis-Auguste Beurdeley, l’un des principaux ébénistes du Second Empire, fabriquant essentiellement des meubles de style XVIIIe et désigné comme la “vedette” des expositions et le “préféré des familles royales et impériales”. Si Alfred réalisait le même genre de travaux que son père, il se distingua également non seulement comme un bronzier hors pair mais aussi comme l’un des plus célèbres collectionneurs d’art. Il participa brillamment à l’Exposition Universelle de 1878, où comparé aux plus célèbres artistes de l’époque, comme Dasson, Grohé, Sauvresy ou encore Fourdinois, il remporta la médaille d’or. Couronné de gloire, il ouvrit même une succursale à New York. En 1883, suite à sa participation très remarquée à l’Exposition Universelle d’Amsterdam, “Alfred Beurdeley, fabricant de bronzes d’art” était nommé au grade de Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur ; il fut alors porté aux nues tant par le gouvernement que par la critique contemporaine. Sa dernière grande manifestation dans laquelle il produisit fut l’Exposition Universelle et Internationale de 1889 où le directeur n’hésitait pas à avancer dans son rapport que “le talent de M. Beurdeley s’impose de lui-même par la seule inspection de ses meubles”.
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