Jacques MAJORELLE (1886-1962)
La Kasbah d’Anemiter, vue des terrasses, vallée de l’Ounila (Grand Atlas), 1950
Technique mixte sur isorel.
Signée, située et datée en bas à gauche.
65 x 81,5 cm
PROVENANCE : ancienne collection Paul Coquelin ; par descendance.
BIBLIOGRAPHIE : Félix Marcilhac et Amélie Marcilhac, Catalogue raisonné de Jacques Majorelle, éditions Norma, Paris, 2017, reproduit en couleurs sous le n°162, p.275.
La Kasbah d’Anemiter fut l’un des villages favoris de Majorelle. Structurée cubiquement, ocrée et orangée, de la couleur de la terre marocaine, elle est un chef-d’oeuvre d’architecture traditionnelle berbère. Une variante à l’huile existe, très proche de notre kasbah (cf. exposition Jacques Majorelle, Nancy et Institut du Monde arabe 1999-2000, reproduit au catalogue, p. 9), mais par la finesse du pinceau, la fraicheur du coloris et la monumentalité de la composition, notre gouache est indubitablement un des chefs-d’oeuvres de la série.
On pourra à ce titre comparer la démarche de Majorelle à celle du peintre impressionniste Claude Monet qui, sur un même site, exécute un grand nombre de versions aux différentes heures du jour (Cathédrales de Rouen). Ces déclinaisons sont induites à chaque fois par les variations de la lumière solaire. Majorelle, quant à lui, varie dans ses tableaux la saison ou l’heure, les points de vue et la distance à laquelle il va poser son chevalet.
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