TRIUMPH TR3A Lot n° 2

Le choix parfait Le modèle Triumph porte bien son nom car cette marque a quasiment inventé le segment des cabriolets sportifs économiques. Toute la gamme TR, qui s’échelonne de 1950 à 1981, défendra ce positionnement. La TR2 ouvre le bal donc en 1950 et sera suivi par la TR3 dès octobre 1955. D’ailleurs, les deux modèles sont très liés puisque, d’une part, le dessin est très proche et, d’autre part, elles partagent le même moteur. On peut dire que la TR3 est une TR2 peaufinée, améliorée. Son châssis est retravaillé pour pallier le plus gros manque de la TR2. Cette TR3 offre donc cette combinaison typiquement anglaise d’un habitacle plutôt cossu avec du cuir, du chrome mais dont l’esprit sportif est bien palpable au travers des nombreux compteurs et la platine centrale à fond contrasté. Coté sport, la TR3 s’appuie sur son 4 cylindres de 2l qui développe 95 ch ; Avec un poids autour des 900 kgs, la Triumph n’est pas avare en sensations sportives, notamment sur route sinueuse grâce à son couple. Produite de 1955 à 1962, elle a assuré le succès du constructeur anglais. Plus de 90% de la production a été exportée aux USA. Elle resta d’ailleurs longtemps la sportive préférée des pilotes qui pouvaient se rendre sur les circuits à son volant, briller lors des compétitions et revenir cheveux aux vents. L’année 1956 voit l’apparition de la version TR3 A, qui bénéficie d'un second silencieux d'échappement et surtout d'un nouveau freinage à disque à l'avant. C'est une première pour un modèle de série anglais. En 1957, c’est la face avant qui évolue avec la grille de calandre qui prend toute la largeur. De son côté, le moteur atteint 100 ch. Cette Triumph TR3 est l’archétype des voitures plaisirs, simples mais terriblement attachantes. L’exemplaire Cette Triumph TR3 de 1959 cabriolet affiche 1 770 km au compteur à 5 chiffres. Ce véhicule, de présentation moyenne, a fait l’objet de divers travaux de carrosserie et de peinture de qualité sommaire. L’identification du véhicule est conforme aux documents. La peinture a fait l’objet d’une réfection, qui mériterait d’être revue. A noter, la présence de nombreux défauts d’aspect en diverses zones de la carrosserie (grains, cloques, réparations apparentes, corrosion…). Nous détenons une facture d'entretiens et de réparation de 2020 indiquant de nombreux point repris pour une valeur de 6 600 €. À cela s'ajoutent des entretiens et des rénovations. Les jours et les affleurements des éléments de carrosserie ne sont pas homogènes. La face avant a fait l’objet d’une réparation également. Les longerons présentent des déformations visibles. Le compartiment de coffre est exempt de déformation visible ou corrosion perforante apparente. Le pare-brise est en état standard, tout comme la capote est en état standard (usure normale). L’habitacle et l’instrumentation sont complets. Les garnissages intérieurs et moquettes présentent quelques traces d’usure. La sellerie en similicuir est en état standard. L’ensemble mécanique nécessite une révision générale. Le véhicule présente une forte dérive au freinage. Le moteur est alimenté par des carburateurs SU. Le numéro moteur relevé est le *CT27154E*. Nous avons disposé le véhicule sur un pont élévateur. Nous décelons des séquelles de réparations sommaires en face avant inférieur du véhicule. Les bas de caisses présentent de la corrosion, qui mérite d’être traitée. Des séquelles de réparations sommaires et déformations résiduelles sont relevées en face arrière du véhicule. Le châssis a fait l’objet de réparations antérieurs visibles. Le groupe motopropulseur ne présente aucun défaut visuel notoire (hormis un défaut d’étanchéité). Les trains roulants ne présentent pas de jeux anormaux ou de déformations visibles (mais il est constaté une usure avancée de certains silentblocs). Les jantes à rayons sont en état visuel correct. Les pneumatiques en monte 165R15 sont en bon état visuel et présentent une usure apparente. A noter que ces éléments ont été fabriqués en 2005 (nous conseillons vivement leur remplacement au titre de la sécurité). The perfect choice The model Triumph is aptly named, as the brand practically invented the economical sports convertible segment. The entire TR range, which ran from 1950 to 1981, defended this positioning. The TR2 opened the ball in 1950, followed by the TR3 in October 1955. In fact, the two models were closely related, as they shared the same engine and were very similar in design. You could say that the TR3 was a refined and improved TR2. Its chassis was reworked to make up for the TR2's biggest shortcoming. This TR3 offers a typically British combination of a rather plush interior with leather and chrome, but with a sporting spirit that is palpable in the many dials and the center stack with its contrasting background. In terms of sport, the TR3 is powered by a 2-liter 4-cylinder engine that develops 95 bhp. Weighing in at around 900 kg, the Triumph is no slouch when it comes to spo