TRÈS RARE PENDENTIF SELDJOUKIDE EN OR ET SERTI... Lot 168

TRÈS RARE PENDENTIF SELDJOUKIDE EN OR ET SERTI DE PIERRES PRÉCIEUSES, 12E SIÈCLE L'objet se présente sous la forme d'une boîte rectangulaire en or et est probablement un boîtier d'amulette stylisé. La face avant est sertie de neuf pierres précieuses disposées de façon à peu près symétrique. Il s'agit de deux turquoises, de trois saphirs pâles, d'une pierre verte, peut-être une émeraude, d'un saphir rose, d'un grenat et d'une améthyste. La pierre verte et le grenat sont gravés de brèves inscriptions arabes qui semblent dater d'un peu plus longtemps. Les sertissages sont bordés d'un travail de granulation. La forme irrégulière des gemmes montre que les montures ont très certainement été fabriquées spécialement pour elles et que les gemmes sont donc originales par rapport aux objets, même si elles ne sont pas encore en état de marche. Pendentif rectangulaire en or serti. 5,5 cm x 4,7 cm 38,4 g. Le grenat inscrit, l'un des turquoises et le saphir rose sont présentés ci-dessous. Le grenat inscrit, l'un des turquoises et le saphir rose sont illustrés ci-dessous. Le revers du pendentif est en or repoussé, avec un motif représentant un couple symétrique et superposé d'oiseaux à tête humaine - des harpies - parmi des rinceaux de vigne. Le concept des harpies, oiseaux mythiques à tête de femme, provient peut-être de l'art classique puis de l'art byzantin, mais dans ce cas, elles avaient des connotations négatives. En revanche, lorsque les harpies apparaissent dans l'art islamique dès le septième siècle, elles sont associées à des éléments positifs, garants de bonne fortune. Cela vient peut-être du concept égyptien de l'oiseau Ba à tête humaine qui représentait l'âme, le ciel et la terre. Au milieu à droite, un détail d'un bol montrant un couple de harpies. On voit également un exemple d'oiseaux symétriques (pas des harpies) tournés vers l'arrière et dont les queues se chevauchent. Il provient d'un pendentif en or d'une date islamique médiévale similaire, également d'Iran1. Les bords du pendentif sont décorés de filigrane torsadé et de boucles régulièrement espacées qui, à l'origine, devaient contenir un fil ou une ligne de perles. Le long du bord supérieur du pendentif se trouve une rangée de cinq triangles de petites sphères qui formaient la boucle de suspension. Propriété d'une dame Rapport du Dr Jack Ogden