Giacomo Balla 1871 Torino-1958 Roma Lot n° 16

Vue du XVIIIe siècle - Campagna romana signée et datée en bas à gauche signée, datée, titrée et dédicacée "al caro amico Jannelli" (à mon cher ami Jannelli) au dos Dès le début du siècle, à son arrivée à Rome, l'intérêt de Giacomo Balla pour la nature est fort : Je me nourris de la délicieuse pureté de la nature. Animaux, plantes, mers, montagnes, ciel, terre, saisons, pays, climats froids et chauds, jours heureux et tristes, etc., tout en somme devient art - NOUVEAU - immuable, lit-on toujours dans un carnet du début du XXe siècle. La peinture à l'huile, datée et intitulée Visione Settecentesca, Campagna romana 1949 au dos, a été offerte au cher ami Pannelli en 1954. Ce cher ami est l'ambassadeur Pasquale Jannelli (Castroreale 1889- Rome 1965), représenté par Balla en robe d'ambassadeur en 1935 et frère de Guglielmo Jannelli (1895-1950), également représenté par Balla en 1937. Interné dans des camps de concentration de 1943 à 1945, il a occupé, en tant qu'ambassadeur, divers postes dans le monde entier et est devenu, en 1953, Grand Officier de l'Ordre du Mérite de la République. Sapori écrit : "Parmi les portraits masculins, le plus récent est, je crois, celui du diplomate Jannelli. Le type basané et fort s'impose avec la force vivifiante de la jeunesse. Au lieu d'en souffrir, il profite de la riche assise avec son haut col de solfège rouge, des décorations exquises, de la felouque garnie de plumes d'autruche, posée entre ses mains avec les gants blancs, de la petite épée avec sa garde d'or ciselé et de nacre. L'arrière-plan du tableau comporte une carte de sa Sicile natale et une photographie du Duce. Ici aussi, on sent la volupté de l'artiste qui pèse et contrôle chaque coup de pinceau, pour obtenir une fluidité qui descend, la dureté de certains détails@@ quelque chose de cristallin et d'aérien à la fois, comme on le trouve dans ses paysages, riches en perspectives aériennes et animés d'une ampleur substantielle" (in "Il resto del Camino", Bologne 1er mars 1938). L'étroite amitié de la famille Balla avec les frères Jannelli est également rappelée à plusieurs reprises par Elica Balla en 1984 et 1986 : en 1914, Balla écrit à Guglielmo en Sicile pour le remercier des "oranges étaient eccccelllllenti, grazie" et le saluer "Avanti dunque electricmente tuo Balla". Dans la lettre de juin 1943@@ l'Aff. Guglielmo, appelé aux armes à Messine, écrit : "Le portrait de Pasqualino sauvé et transporté par le Comm. Fiore à Castroreale". (d'après le texte d'archivage du Dr. Elena Gigli) L. 100 - H. 81 Cm huile sur toile Œuvre accompagnée du certificat d'authenticité d'Elena Gigli (2023/1105) délivré le 20 mai 2023 Déjà Collection Jannelli Collection privée, Messine L'œuvre est en bon état de conservation Déjà au début du siècle, lorsqu'il arrive à Rome, l'intérêt de Giacomo Balla pour la nature est fort : Je me nourris de la délicieuse pureté de la nature. Animaux, plantes, mers, montagnes, ciel, terre, saisons, pays, climats froids et chauds, jours heureux et tristes, etc., tout en somme devient art - NOUVEAU - immuable, peut-on lire dans un carnet du début du XXe siècle. La peinture à l'huile, datée et intitulée Visione Settecentesca, Campagna romana 1949 au dos, a été offerte au cher ami Pannelli en 1954. Ce cher ami est l'ambassadeur Pasquale Jannelli (Castroreale 1889- Rome 1965), représenté par Balla en robe d'ambassadeur en 1935 et frère de Guglielmo Jannelli (1895-1950), également représenté par Balla en 1937. Interné dans des camps de concentration de 1943 à 1945, il a occupé, en tant qu'ambassadeur, divers postes dans le monde entier et est devenu, en 1953, Grand Officier de l'Ordre du Mérite de la République. Sapori écrit : "Parmi les portraits masculins, le plus récent est, je crois, celui du diplomate Jannelli. Le type basané et fort s'impose avec la force vivifiante de la jeunesse. Au lieu d'en souffrir, il profite de la riche assise avec son haut col de solfège rouge, des décorations exquises, de la felouque garnie de plumes d'autruche, posée entre ses mains avec les gants blancs, de la petite épée avec sa garde d'or ciselé et de nacre. L'arrière-plan du tableau comporte une carte de sa Sicile natale et une photographie du Duce. Ici aussi, on sent la volupté de l'artiste qui pèse et contrôle chaque coup de pinceau, pour obtenir une fluidité qui descend, la dureté de certains détails@@ quelque chose de cristallin et d'aérien à la fois, comme on le trouve dans ses paysages, riches en perspectives aériennes et animés d'une ampleur substantielle" (in "Il resto del Camino", Bologne 1er mars 1938). L'étroite amitié de la famille Balla avec les frères Jannelli est également rappelée à plusieurs reprises par Elica Balla en 1984 et 1986 : en 1914, Balla écrit à Guglielmo en Sicile pour le remercier des "oranges étaient eccccelllllenti, grazie" et le saluer "Avanti dunque electricmente tuo Balla". Dans sa lettre de juin 1943@@ l'Aff.