LAGRANGE (Joseph-Louis). Théorie des fonctions... Lot 16

LAGRANGE (Joseph-Louis). Théorie des fonctions analytiques, contenant les principes du calcul différentiel, dégagés de toute considération d’infiniment petits ou d’évanouissans, de limites ou de fluxions, et réduits à l’analyse algébrique des quantités finies. À Paris, de l’imprimerie de la République, prairial an V [1797]. In-4, (4 dont celles aux versos des feuillets blanches)-viii-276 pp., veau brun raciné, dos lisse cloisonné et orné de motifs géométriques et végétaux, fine frise dorée encadrant les plats, mention « ST CLOUD » dorée sur le plat supérieur, coupes ornées, tranches jaunes mouchetées de rouge ; coins et un dépars de mors restaurés, petit accroc sur ce même départ de mors, mouillures larges mais claires (reliure de l’époque). Volume placé dans un boîtier de toile verte moderne avec pièces de titre marron au dos. SECONDE EDITION CORRIGEE, PARUE L’ANNEE DE L’ORIGINALE : comparée à la première édition, le texte a été recomposé avec erreurs typographiques corrigées et errata supprimé en conséquence, avec quelques variantes qui expliquent la collation en 276 et non plus 277 pages, avec un bandeau typographique différent en début de texte, sans la mention de libraire au verso du faux-titre (supprimée) et sans l’achevé d’imprimer de Duboy-Laverne, directeur de l’Imprimerie de la République (supprimé au verso du dernier feuillet). Né à Turin de parents français descendants de Descartes, le mathématicien Joseph-Louis Lagrange (1736-1813) donna au calcul des variations sa formulation générale en l’abordant de manière purement analytique. Sa théorie des équations fut par ailleurs une contribution majeure à l’avancée des sciences et prépara la révolution conceptuelle de l’algèbre au siècle suivant. Membre de l’Académie des Sciences (1787), professeur à l’École normale (1794) puis à l’École polytechnique (1795), il fut comblé d’honneurs par Napoléon Ier qui le fit sénateur, comte de l’Empire, et grand-officier de la Légion d’honneur. DE LA BIBLIOTHEQUE IMPERIALE DU PALAIS DE SAINT-CLOUD (mention dorée sur le premier plat). PROVENANCE : LOUIS-PHILIPPE Ier (estampille « Bibliothèque du roi. Compiègne » sur le titre). Différentes estampilles de la bibliothèque de Compiègne, et estampille « Réformé et échangé par la commission ». Charles-Éloi Vial rappelle qu’« à la bibliothèque municipale de Compiègne, la destruction d’une partie des livres lors d’un bombardement en 1918 accéléra le processus d’intégration dans les collections, à la suite d’une «réforme» de certains volumes vendus par la municipalité, sans l’aval du ministère de l’Instruction publique. Ils sont reconnaissables à leur cachet «Réformé et échangé par la commission» » (Napoléon et els bibliothèques. Paris, CNRS éditions, Perrin, 2021, p. 326, note n° 4).