ALBERTO GARCÍA-ALIX (León, 1956). "Autoportrait... Lot 43

ALBERTO GARCÍA-ALIX (León, 1956). "Autoportrait à Lima", 2019. Photographie, copie 1/7. Signée, titrée, datée et justifiée au dos. Dimensions : 61 x 50,5 cm. L'autoportrait a toujours été un genre important pour le célèbre photographe espagnol, grand porte-drapeau de la "movida madrileña". Depuis les années quatre-vingt, lorsque García-Alix a immortalisé l'atmosphère et les protagonistes de ce mouvement culturel qui allait acquérir du prestige dans leurs domaines respectifs (Pedro Almodóvar, Rossy de Palma, Camarón de la Isla...), son œuvre photographique a également été réévaluée au fil des ans. Il a reçu le prix national de la photographie en 1999. Il a été l'invité spécial du journal El País lors de l'ARCO'10. Il a organisé des expositions individuelles dans des galeries (Buades, Moriarty, Efti à Madrid ; Tecla Sala et H2O à Barcelone, Cavenamen à Séville, etc.) et dans des musées, entre autres : le MUSAC (León), le Centro Galego de Arte Contemporáneo, le Museo de Arte Contemporáneo de Madrid, le Museo Reina Sofía (rétrospective en 2008) et, ces jours-ci, la rétrospective qui lui est consacrée au Virreina Centre de la Imatge, à Barcelone, est toujours en cours : "Alberto García-Alix, autorretrat", 2013. Qu'il apparaisse directement ou dans son environnement le plus intime, de son chat à ses amants, de sa chambre aux coins urbains qu'il a sauvés de l'anonymat en les intégrant à un récit épique, l'ensemble de son œuvre peut être compris comme un grand autoportrait. García-Alix se définit comme "un exhibitionniste enragé de mon temps et de mes angoisses". À une autre occasion, il déclare : "Les personnes que j'ai traitées et photographiées ne sont qu'une partie de ma génération, la plus perdue. Quatre-vingt-dix pour cent de ma génération chronologique n'a rien à voir avec moi. J'ai tendance à faire le portrait d'êtres plus anonymes que de personnes connues. Ceux dont j'ai fait le portrait étaient toujours en marge".